Au Yukon, des bulletins d’avalanches produits par les amateurs de plein air

 Faute de financement, l'Association d'avalanche du Yukon est contrainte de se tourner vers un système de prévisions des risques d'avalanche basées sur les observations des amateurs de plein air. (iStock)

Faute de financement, l’Association d’avalanche du Yukon est contrainte de se tourner vers un système de prévisions des risques d’avalanche basées sur les observations des amateurs de plein air. (iStock)
Faute de financement, l’Association d’avalanche du Yukon est contrainte de se tourner vers un système de prévisions des risques d’avalanche basées sur les observations des amateurs de plein air.

Depuis quelques années, Avalanches Canada produisait des bulletins d’avalanche pour certains secteurs du Yukon, mais cette année, les subventions gouvernementales ne permettent pas de financer des bulletins professionnels durant tout l’hiver.

L’Association d’avalanche du Yukon a donc décidé d’adopter un nouvel outil, un système en ligne d’observations enregistrées par les amateurs de plein air. Le premier bulletin généré par cet outil pour le Yukon doit être publié cette semaine.

François Clark, du conseil d’administration de l’association explique que le nouveau système permettra d’échelonner la saison. « L’an passé on a eu quatre semaines de prévisions d’avalanches alors que là, on va avoir quatre mois », affirme-t-il.

On a eu une formation la semaine passée avec plus de 35 personnes, des membres du public qui sont venus pour être formés à comment bien faire un rapport. François Clark, Association d’avalanche du Yukon
Les formations des amateurs pour obtenir des observations fiables doivent se poursuivre au cours des prochaines semaines auprès des skieurs comme des motoneigistes. Plus il y a d’observations rapportées, plus les bulletins générés par l’outil en ligne seront fiables.Le système est également utilisé dans les régions plus isolées de la Colombie-Britannique et constitue, cette année, un projet-pilote pour Avalanche Canada.

François Clark explique toutefois qu’au Yukon, il n’y a pas d’alternative sans financement supplémentaire. « Disons qu’au Yukon, on se base un peu plus sur [cet outil] parce qu’on a moins d’informations. Les gens de Revelstoke [à Avalanche Canada] qui ont lu les observations reconnaissent que ce sont des observations de qualité qui sortent du Yukon », conclut-il.

Ailleurs sur le web:
Site de l’association d’avalanche du Yukon (en anglais)

Radio-Canada

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