Une réunion de dirigeants provinciaux et territoriaux canadiens commence sans trois groupes autochtones

 

Le président de la Nation métisse du Canada (MNC) Clément Chartier (à gauche) , le chef national de l’Assemblée des Premières Nations (AFN) Perry Bellegarde (au centre), et le président d’Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), Natan Obed (à droite), en conférence de presse lundi matin à Toronto. (CBC)
La première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, est l’hôte du Conseil de la fédération 2017, qui réunit les premiers ministres des provinces et territoires canadiens. La rencontre a lieu à Edmonton de lundi à mercredi.

L’économie et les relations avec les États-Unis, notamment en ce qui a trait à la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), feront partie des sujets clés abordés lors de la rencontre.

« Je pense que nous allons beaucoup parler de Donald Trump et de la manière dont les provinces peuvent coordonner leurs efforts pour convaincre les représentants des États américains limitrophes de s’opposer aux volontés protectionnistes des républicains », a expliqué François Rocher, professeur d’études politiques à l’Université d’Ottawa.

Les questions d’environnement, d’infrastructures et de développement du marché du travail seront également abordées, selon la première ministre de l’Alberta.

Le Conseil de la fédération?
Le Conseil de la fédération, fondé en 2003, se déroule dans un lieu différent chaque année. Il permet aux dirigeants de tisser des liens et d’aborder des sujets d’importance au pays.

Il s’agit de la première fois en plus de 10 ans que l’Alberta accueille chez elle les premiers ministres. « C’est un honneur pour moi d’accueillir les premiers ministres ici pour le 150e anniversaire de la Confédération », a déclaré Rachel Notley.

Tous les premiers ministres des provinces et territoires seront présents, à l’exception de la Colombie-Britannique, en raison de la transition au pouvoir du gouvernement néo-démocrate. Toutefois, il se peut que ses hauts fonctionnaires soient présents, selon François Rocher.

« La Colombie-Britannique est une partie importante de la Confédération. C’est vraiment dommage qu’elle ne puisse pas être là. Il ne faut pas oublier qu’elle fait face à des circonstances politiques très uniques en ce moment, avec la formation d’un gouvernement de coalition », a affirmé la dirigeante albertaine.

Rencontrer les leaders autochtones

Une rencontre entre les premiers ministres et les dirigeants des organismes autochtones nationaux aura lieu lundi. Toutefois, trois groupes ont annoncé qu’ils la boycotteraient.

L’Assemblée des Premières Nations, le Conseil national métis et l’association inuit Tapiriit Kanatami estiment qu’ils devraient participer à titre d’égaux avec les premiers ministres. Deux autres regroupements autochtones, le Congrès des peuples autochtones et l’Association des femmes autochtones du Canada ont, quant à eux, encore l’intention d’assister à la rencontre.

La première ministre de l’Alberta a déclaré vouloir discuter avec les leaders autochtones de modes d’engagement et de représentativité qui reflètent le progrès du pays en termes de réconciliation.

Marie-Pier Mercier, Radio-Canada

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