L’état de la banquise en Arctique et Antarctique pour 2017

Barbara Hendricks, ministre allemande de l’Environnement fait son entrée à la conférence des Nations-unies sur le climat (COP23). La réunion annuelle a lieu à Bonn, en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017. (Wolfgang Rattay/Reuters)
L’année 2017 est l’une des années les plus chaudes que la terre est connue indique un nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) . Voici les grandes lignes du rapport portant sur l’Arctique et l’Antarctique.

«Les trois dernières années sont les plus chaudes qui aient jamais été enregistrées et s’inscrivent dans la tendance au réchauffement à long terme de la planète», a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.  

Selon les données de l’OMM même si 2017 a été moins chaud que 2016 car ce dernier avait bénéficié d’un puissant El Nino, la période de 2013 à 2017 serait la période la plus chaude jamais enregistrée.  Le rapport a été présenté lors de l’ouverture de la 23e Conférence sur le climat de l’Organisation des Nations unies à Bonn, en Allemagne.

L’état de la banquise en Arctique et en Antarctique
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Une vue aérienne de l’île Ellesmere, Canada. (Mario Tama/Getty Images)

L’étendue de la banquise est toujours sous la normale en Arctique, d’après le Centre national américain de données sur la neige et la glace (NSIDC) et le service Copernicus de surveillance du changement climatique.

Lorsqu’elle a atteint son maximum au début mars, la banquise était de 6-8% sous les normales de la période de 1981-2010.  Les cinq plus petites étendues de banquise sont toutes survenues après 2006.   

Pour l’Antarctique l’étendue de la banquise est aussi sous la normale. L’étendue saisonnière maximum s’est produite et se trouve être parmi les plus faibles jamais observées.

Un système de basse pression au-dessus de l’Arctique central a permis de réduire la fonte des glaces en été.

Depuis le début de l’année, l’Antarctique détenait le record de la formation la plus basse de glace. Les eaux plus chaudes environnantes et l’absence de glace dans la mer Amundsen ont nui à la formation de glace. 

Le rapport fait également état de la hausse globale de la température, de la progression de la concentration des émissions de gaz à effet de serre et de la  montée des eaux des océans.

Frank Bainimarama est le nouveau président de la COP23. (Wolfgang Rattay/Reuters)

La conférence annuelle de l’ONU sur les changements climatiques (COP23) est présidée par le premier ministre fidjien Frank Bainimarama.

Dans son discours d’ouverture, le nouveau président élu de la COP23 a rappelé aux 196 délégués  l’importance  de trouver des mesures pour appliquer l’entente de Paris en disant que « partout dans le monde, des milliers de personnes sont en souffrance, abasourdies par le déferlement des forces naturelles contre elles.»

Les îles Fidjis font partie des états insulaires très vulnérables aux changements climatiques.

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