L’industrie des chiens de traîneau du Yukon veut uniformiser les soins

Le meneur d’attelages Brent Sass se dirige vers la ligne de départ pour la course Yukon Quest, en 2016. (Erin Corneliussen/Fairbanks Daily News-Miner via AP/The Canadian Press)
Un regroupement de meneurs d’attelages travaille à mettre en place des normes pour uniformiser les soins dans l’industrie des chiens de traîneau d’ici le printemps au Yukon.

Le code de pratique, inspiré de celui de la Colombie-Britannique, cherche à clarifier et à rassurer le public relativement au traitement des chiens de traîneau, selon Frank Turner, un vétéran du sport et instigateur du projet.

L’élaboration de ces normes survient alors que le monde du traîneau à chiens est ébranlé par une controverse en Alaska entourant le dopage de chiens d’une équipe d’un champion de la course Iditarod, Dallas Seavey.

D’ici la fin du mois, le regroupement de conducteurs de traîneau doit se rencontrer pour approuver une série de critères de soins qui pourraient être certifiés par les vétérinaires une fois l’an. Le système pourrait être en place au printemps prochain. Les chenils pourraient adhérer aux normes du système de certification qui représenterait pour le public un sceau de qualité.

Le meneur d’attelages de chiens Frank Turner (Claudiane Samson/Radio-Canada)

Le vétéran de la course Yukon Quest, Frank Turner, soutient que chaque controverse touche négativement tous ceux qui travaillent dans l’industrie.

Le public, en général, ne sait plus vraiment ce qui se passe. [Les conducteurs] s’occupent-ils bien de leurs chiens ou pas? Alors, quand quelque chose de sensationnel ou hors de l’ordinaire se produit, l’impact est global et international. Frank Turner

Pourtant, selon Frank Turner, le seul moyen de gagner est de bien prendre soin de ses chiens.

Christiane Koch Champeval en est également convaincue. Pour améliorer la performance des 19 chiens du chenil qu’elle a en commun avec son mari, elle est devenue massothérapeute canine certifiée.

« Ça a fait une grosse différence parce qu’on n’a eu aucun problème de blessures musculaires. J’ai fait ça aussi avec une personne de l’Iditarod et elle a fini avec tous les chiens que j’avais traités, ce qui est quand même très bien quand on pense que [la course s’étend sur] 1600 km. »

Radio-Canada

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