Un couple de l’est du Canada vivra l’aventure de la Yukon Quest

Katherine Langlais et son conjoint redoublent d’efforts depuis 10 ans pour participer à la course de chien de traîneau Yukon Quest. (Isabelle Larose/Radio-Canada)
Katherine Langlais, originaire de Chandler (est du Québec), et son conjoint, Rémy Leduc, s’apprêtent à participer à la Yukon Quest, réputée pour être la course de chiens de traîneau la plus difficile au monde.
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La Yukon Quest est une course mythique de 1600 kilomètres se déroulant sur 14 jours, entre Fairbanks en Alaska et Whitehorse au Yukon.

« Il n’y a pas une course plus difficile dans le domaine. Si tu réussis la Yukon Quest, tu n’as plus rien à prouver à personne, » affirme Rémy Leduc.

Rémy Leduc lors d’une course au Michigan en 2017. (Russell Utych)

Le départ de la course sera donné le 2 février, mais, pour le couple, l’aventure est déjà commencée.

Le 8 janvier, le meneur de chiens Rémy Leduc a quitté en camion le domicile familial de Glenwood, près de Campbellton au Nouveau-Brunswick (Maritimes), avec 17 chiens alaskan à bord, dans l’espoir d’arriver au Yukon d’ici une dizaine de jours.

Rémy Leduc se prépare à participer à la course d’endurance en traîneau à chiens Yukon Quest, en février prochain. (Serge Bouchard/Radio-Canada)

Katherine Langlais, qui agira comme assistante technique durant la course, ira le retrouver en avion à la fin du mois. « Durant la course, explique Katherine, je vais me rendre à tous les points de contrôle accessibles en voiture pour rapatrier le matériel laissé derrière et prendre soin des chiens qui auraient des problèmes de santé. »

Le rêve d’une vie

La participation à la Yukon Quest a été rendu possible grâce au travail quotidien du couple Langlais-Leduc au cours des 10 dernières années.

« C’est le rêve d’une vie. On a tout fait pour y participer! »

Katherine Langlais, copropriétaire du chenil Akkada

Katherine et Rémy peuvent allouer plus de 10 heures de travail par jour pour entraîner et nourrir les chiens et pour entretenir le chenil.

« Il a fallu changer de génétique de chiens pour aller chercher des chiens capables d’accomplir ce à quoi on s’attend d’eux, » précise Rémy Leduc. « On prend le départ avec 14 chiens, on peut en retirer si des chiens se blessent, mais on ne peut pas en ajouter. On va courir autant de jour que de nuit, » affirme le Néo-Brunswickois.

Les athlètes à quatre pattes peuvent ingérer jusqu’à 14 000 calories par jour durant ce type de course.

L’un des chiens de Rémy Leduc, un alaskan malamute. (Radio-Canada)
3000 livres d’équipement

La Yukon Quest se fait en autonomie complète. Le meneur de chiens n’a pas le droit à l’aide extérieure, sauf lors d’un l’arrêt obligatoire de 36 heures à la mi-parcours à Dawson City.

La majorité du matériel, incluant la nourriture des chiens, a été expédiée au Yukon en avance et sera placée par l’organisation aux différents points de contrôle.

Le couple est conscient que ses chances de gagner la course sont assez minces, mais il estime que le prix du Rookie of the year (recrue de l’année) est à sa portée.

Le couple a investi plus de 20 000 $ pour rendre le périple au Yukon possible. (Radio-Canada)

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