Nord canadien : de nouveaux membres à la fédération des francophones des Territoires du Nord-Ouest

Un drapeau franco-ténois surplombe la ville de Yellowknife, aux Territoires du Nord-Ouest. (Mario De Ciccio/Radio-Canada)
Les Territoires du Nord-Ouest doivent attirer plus de francophones.

La Fédération franco-ténoise (FFT) tiendra le 9 février la première assemblée générale annuelle de son existence avec des membres individuels, dont certains pourraient plus tard siéger à son conseil d’administration.

Grégoire Blais-Dufour n’a pas encore décidé s’il allait ou non se porter candidat au CA, mais arrive à la FFT avec une détermination certaine. « Il faudra avoir plus de dynamisme, affirme-t-il, aller davantage au front. C’est comme ça que les francophones se sont fait reconnaitre. »

Grégoire Blais-Dufour aimerait voir les TNO siéger à l’Organisation internationale de la Francophonie. (L’Aquilon)

M. Blais-Dufour suggère que les Territoires du Nord-Ouest s’allient aux deux autres territoires canadiens pour demander un siège à l’Organisation internationale de la Francophonie, comme le Québec et le Nouveau-Brunswick. Le français est une langue officielle dans les trois territoires, plaide-t-il. « Ça nous donnerait de la visibilité au sein de la francophonie européenne et africaine, explique-t-il, et même au sein du Canada. Élargir les ponts nous garantirait davantage de francophones. »

M. Blais-Dufour préconise d’occuper le territoire, au sens exhaustif. « Une langue, illustre-t-il, est influente lorsqu’elle est présente dans des organisations clés. »

L’adhésion de Grégoire Blais-Dufour à la FFT aurait été confirmée par courriel, mais il n’aurait pas reçu de carte de membre et on ne lui aurait pas demandé son adresse.

S’impliquer

Nancy Bélanger travaille à la garderie Plein Soleil de Yellowknife depuis la fin juillet. Elle a demeuré à Whitehorse, au Yukon, avec une personne impliquée dans la francophonie qui l’invitait à divers événements. Connaitre d’autres personnes est une des raisons qui l’a motivée à adhérer à la FFT. La seconde est la protection de la langue française. Mme Bélanger trouve que la capitale des TNO est plus anglophone que celle du Yukon; elle déplore en outre que certains Ténois ayant demeuré au Québec n’en aient pas profité pour apprendre ne serait-ce que quelques mots de français.

Nancy Bélanger ignore si elle se présentera au conseil d’administration.

Représentation

Des sièges du conseil d’administration sont réservés aux membres individuels de Yellowknife et des régions non desservies par une association, c’est-à-dire, actuellement, Fort Smith et Inuvik. Ils doivent être élus par les membres individuels de leur région respective.

En absence de candidature, ces sièges peuvent être attribués à n’importe quel membre régulier de la FFT.

L’adhésion individuelle à la FFT est gratuite; il suffit, pour être admissible, d’adhérer à la mission de la FFT, d’être francophone ou francophile, et de résider aux TNO.

Au moment d’écrire ces lignes, une vingtaine de personnes se seraient inscrites. Personne n’aurait soumis sa candidature à la présidence.

Denis Lord, L'Aquilon

Pour d’autres nouvelles sur le Nord du Canada, visitez le site de L’Aquilon.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *