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Les applications « détecteurs de radars », un casse-tête pour les policiers?

Les applications mobiles antiradars, de plus en plus perfectionnées et surtout adoptées par les géants du web et du mobile risquent de poser un défi de taille aux policiers chargés de la sécurité routière.

Plusieurs applications de navigation GPS, baptisées « assistants de la route », ont attiré l’attention autant des conducteurs que des géants du web et du mobile. Parmi les applications qui se sont démarquées : Copra iRadar, Police Radar Detector, CamSam et Waze. Cette dernière a été récemment acquise par Google au prix de 1 milliard de dollars après une surenchère avec Apple et Facebook.

Waze est une application collaborative et communautaire où les membres rapportent ce qui se passe sur les routes : les conditions du trafic, les bouchons, les accidents, les raccourcis, une présence policière, et particulièrement la présence des radars fixes et mobiles. Toutes ces informations sont fournies en temps réel et gratuitement !

Grâce à une forte communauté active de plus que 37 millions membres à travers le monde et la bonne volonté des membres de signaler, durant leurs voyages, les lieux des radars, Waze pallie, relativement, une faiblesse notable des applications antiradars.

Par l’intégration de Waze, notamment au populaire service de cartographie Google Maps, Google compte agrandir la communauté d’utilisateurs et surtout les inciter à y participer activement.

Comment repérer les utilisateurs des applications antiradars?

Il serait techniquement et logistiquement très difficile de repérer les utilisateurs d’une application mobile antiradar comme Waze, installée sur les téléphones intelligents de milliers de conducteurs. Ces derniers peuvent ainsi échapper aux contrôles de la police.

Certains défenseurs de la sécurité routière s’inquiètent de l’usage de ces applications particulièrement par les jeunes mobinautes, qui y signaleraient les endroits où les policiers effectuent des contrôles d’alcoolémie.

Notons qu’au Québec, il est formellement interdit de circuler avec une voiture dotée d’un détecteur de radar et que le contrevenant est passible d’une amende de 500 $ en plus de se faire confisquer son appareil ( code de la sécurité routière, article 333). Toutefois, un usage encadré de détecteurs de radar est autorisé en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, dans plusieurs pays européens et dans certains États américains.

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Zoubeir Jazi

Catégories : Internet, sciences et technologies
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