les changements climatiques menacent à long terme les populations d'ours blancs.

Les changements climatiques menacent à long terme les populations d'ours blancs.
Photo Credit: Istock

La survie de l’ours blanc dans le monde dépendrait des Canadiens

Le Canada juge que l’ours polaire est en difficulté, mais non en danger

L’ours blanc, ne compterait plus que de 30 000 à 25 000 individus à travers le monde, dont plus des deux tiers habitent au Canada .L’avenir d’une bonne partie cette espèce remarquable dans le monde semble donc dépendre grandement de l’attitude du Canada à son égard.

Heureusement, le Canada vient tout juste de renouveler il y a 10 jours un accord international signé il y a 40 ans avec d’autres pays nordiques pour protéger ces ours sur son territoire. Mais plusieurs reprochent au Canada de ne pas prendre au sérieux la principale menace à la survie de cette espèce : le réchauffement climatique.

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Selon les responsables du Service canadien de la faune, l'Accord sur la conservation de l'ours blanc, conclu en 1973 avec les États-Unis, la Norvège, la Russie et le Danemark, semble avoir donné de bons résultats jusqu'à maintenant. Mais les opinions sont un peu moins roses lorsque vous frappez à la porte des experts qui ne sont pas fonctionnaires.
Selon les responsables du Service canadien de la faune, l’Accord sur la conservation de l’ours blanc, conclu en 1973 avec les États-Unis, la Norvège, la Russie et le Danemark, semble avoir donné de bons résultats jusqu’à maintenant. Mais les opinions sont un peu moins roses lorsque vous frappez à la porte des experts qui ne sont pas fonctionnaires. © PC/JONATHAN HAYWARD

Un ours qui ne fait pas le poids face aux changements climatiques et au commerce

Beaucoup de scientifiques s’accordent pour dire que la santé de l’ours blanc au même titre que les grenouilles dans les pays plus chauds est un baromètre naturel de la santé de notre planète.

Ils reconnaissent que le réchauffement climatique fragilise l’habitat naturel de l’ours polaire. D’autres soutiennent que la plus grande menace provient de la chasse.

Le gouvernement américains estimait récemment que 3200 produits dérivés de la chasse à l’ours polaire sont exportés commercialement chaque année dans le monde. Une peau d’ours se vend, en moyenne, entre 2000 $ et 5000 $ pendant que les plus beaux spécimens peuvent valoir jusqu’à 12 000 $.

Les Russes, de leur côté, avancent que la flambée des prix des peaux d’ours polaire faisait en sorte qu’une peau pouvait valoir jusqu’à 50 000 $ sur son territoire. Une situation qui encourage le braconnage, selon les autorités russes.

Aide-mémoire…

La capitale mondiale des ours polaire est au Canada

  • Située presque au centre géographique du Canada à 1500 kilomètres au nord de Winnipeg, la ville de Churchill est surnommée la capitale mondiale de l’ours polaire.
  • Elle est devenue un terrain propice pour les biologistes, les climatologues et les touristes qui viennent chaque année observer et étudier ces ours.
  • Chaque année, des milliers de touristes se déplacent à Churchill, pour observer à bord de véhicule haut sur roue des ours polaires.
  • Les contacts entre les ours et les humains de la région sont de plus en plus fréquents alors que la banquise et la zone de chasse naturelle des ours blancs se rétrécissent.

Les ours blancs à Churchill au Manitoba (en anglais)

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