Photo Credit: Anouk Lebel

Il faut toute une communauté pour intégrer un nouvel arrivant

Ne dit-on pas qu’il faut tout un village pour élever un enfant? Mais si cet enfant, devenu adulte, quitte son village, ne peut-il pas trouvé un autre village, une autre communauté pour l’accueillir et lui permettre de s’intégrer?

Ce n’est pas si simple, comme le constate quotidiennement Jean-Nepo Murwanashyaka, le président sortant de la CAFS, la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan.

Installé au Canada depuis 1993, ce Rwandais d’origine a lui-même connu la solitude et l’isolement à son arrivée.

Après plusieurs années passées au Québec, il s’installe à Saskatoon dans la province de la Saskatchewan, au centre du Canada, en 2006. Il y constate que le désarroi de ses compatriotes africains y est encore plus grand, la langue étant un obstacle de plus à leur intégration. Isolement, détresse psychologique et même suicide.

En 2008, la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan est créée pour soutenir les nouveaux arrivants africains francophones et les aider à s’impliquer dans la communauté canadienne.

Comme nous l’explique Jean-Nepo Murwanashyaka,six ans plus tard, la CAFS poursuit son travail d’accompagnement avec des projets de toutes sortes: jumelage entre familles fransaskoises et nouveaux arrivants, brunchs dans les paroisses francophones, projet de dialogue interculturel et annuellement, un gala culturel africain.

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C’est la fête au village, soirée de gala! © www.cafs-sask.org/
Catégories : Immigration et Réfugiés, Santé, Société
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