Une dame et son chien lors de la clinique vétérinaire gratuite de la fin de semaine dans le Dowtown Eastside de Vancouver

Une dame et son chien lors de la clinique vétérinaire gratuite de la fin de semaine dans le Dowtown Eastside de Vancouver
Photo Credit: Radio-Canada

Une clinique vétérinaire gratuite pour le quartier le plus pauvre au Canada

Vancouver a beau être la ville canadienne où le coût d’achat d’une résidence est le plus élevé au pays, c’est aussi la ville où l’on retrouve le quartier le plus déshérité au Canada, le Downtown Eastside.

Des intervenants sociaux ont mis sur pied une Clinique vétérinaire gratuite dans ce que les anglophones au pays appellent « le code postal le plus pauvre au Canada. »

Pour de nombreux citoyens de la métropole de la Côte Ouest, vivre dans cette ville est un défi quotidien. L’essentiel des revenus passant au registre du logement, hypothèque ou loyer, le réconfort qu’apporte un animal domestique prend toute sa valeur. Par contre, c’est aussi une source de stress financier.

Ce dimanche, les résidents du Downtown Eastside, des gens à faibles revenus, d’autres souffrant de déficience physique, des itinérants, ont pu amener leur animal domestique à une clinique vétérinaire gratuite, un service que les organisateurs entendent offrir plus souvent et sur une plus large échelle.

C’est en fait la troisième clinique du genre à être offerte en un peu plus de dix-huit mois par l’organisme Paws for Hope Foundation (trad. : Fondation des pattes pour l’espoir) en coopération avec Raincity Housing, un organisme social qui fait la promotion du logement abordable à Vancouver et qui tire son nom du surnom de Vancouver, une ville où il pleut beaucoup et souvent.

Kathy Powelson de Paws for Hope dit que pour plusieurs résidents que Downtown Eastside, leur animal de compagnie est souvent leur seul ami et que souvent les gens qui sont confrontés à des difficultés financières mettront les besoins de l’animal en premier, au détriment des leurs.

« Il est très rare ici que nous recevions un animal maltraité,» dit-elle. « Les gens du Downtown Eastside vont très souvent faire passer les besoins de leur animal de compagnie avent les leurs, ce qui facilite notre tâche. Cela nous aide à renforcer le lien entre le maître et son animal et le mieux-être de l’humain défavorisé. »

D’autres cliniques sont prévues

Kathy Powelson souligne qu’il y aura trois autres de ces cliniques gratuites l’année prochaine. Les propriétaires d’animaux de compagnie pourront faire examiner leur compagne, le faire vacciner; les bêtes pourront recevoir des traitements contre les puces et tous les autres essentiels de base pour leur mieux-être. De plus, les médicaments prescrits sont presque tous donnés gratuitement à Paws for Hope par des compagnies pharmaceutiques. Par contre ce sont les suivis médicaux qui coûtent cher.

« De plus, la Vancouver’s Homelessness Action Week (trad.: semaine d’action contre l’absence de domicile) s’en vient à grands pas. Un événement du genre peut être un élément de conscientisation du problème» de conclure madame Powelson.

 

Catégories : Santé, Société
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