Selon la plus récente étude de Mercer sur le ralentissement économique dans l’Ouest canadien, l’industrie canadienne s’avère plus durement touchée que les entreprises du même genre à l’internationale parce que la production et l’exploration ici sont plus sensibles à la baisse de prix .
Cette enquête a été réalisée auprès des entreprises pétrolières et gazières de toute l’Amérique du Nord et elle indique un recul important en cours dans l’industrie qui s’exprime au niveau d’une réduction en dépenses de capital et en réduction de l’embauche.
La société de ressources humaines Mercer indique que 44 pour cent des entreprises d’ici prévoient réduire les dépenses en capital et 32 pour cent réduiront leur recherche de nouveaux talents pour leurs entreprises en 2015.
Aide-mémoire…
- Certaines sources canadiennes de pétrole, y compris les sables bitumineux, sont nettement plus coûteuses à exploiter que le pétrole conventionnel, et la flambée de la production du pétrole léger américain a coupé la demande pour les exportations canadiennes vers les États-Unis
- La structure de l’industrie canadienne, qui est concentrée dans la province de Alberta sur l’exploration et de la production plutôt que de raffinage, signifie qu’elle est particulièrement sensible à la baisse des prix du brut.
Quel contraste avec l’an dernier
Les résultats de l’enquête sont un contraste frappant avec ceux obtenus il y a un an dans l’industrie du pétrole et du gaz, où trouver des employés possédant les compétences appropriées était une priorité et 66 pour cent des entreprises affirmaient être à la recherche de nouvelles recrues.
Environ un quart des répondants ont déclaré cependant qu’il était encore « trop tôt pour dire » s’il ferait des changements dans leur stratégie d’entreprise en raison de la chute des prix du pétrole, qui est passé de plus de 100 $ US le baril à l’automne dernier à 50 dollars cette semaine.
Les entreprises canadiennes cotées en bourse telles que Cenovus et Canadian Oil Sands ont déjà annoncé des plans pour réduire les dépenses de capital.
Beaucoup d’entreprises étudient également leurs niveaux de dotation en réponse à ce qui pourrait être une longue période de faibles prix du pétrole, indique l’étude de Mercer.
Plus de détails
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