Image de « Champ », le présumé monstre marin américano-canadien du lac Champlain.

Image de « Champ », le présumé monstre marin américano-canadien du lac Champlain.
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Où se cacherait le monstre du Loch Ness canadien?

220px-Champlainmap_fr.svgAvec ses nombreux fjords, lacs, et rivières, le Canada n’échappe pas aux histoires de monstre marins fantastiques. Mais il y a un prétendu monstre que les Canadiens doivent partager avec les Américains. On pourrait le surnommer le monstre du Loch Ness canado-américain.

La créature lacustre « Champ » dont on soupçonne l’existence depuis plus de deux siècles se cacherait donc dans le lac Champlain qui se trouve à la frontière entre les États américains du Vermont et de New York, et la province canadienne du Québec.

Ce lac géant aux nombreuses îles et presqu’îles de 200 km de longueur possède près de 1000 km de rives et mesure à son plus profond, 400 pieds ou 121 mètres.

C’est dans ses eaux très fréquentées par les vacanciers l’été que se cacherait selon la thèse la plus en vogue des descendants du plésiosaure qui auraient survécu dans les eaux du lacs depuis sa formation il y a 10 000 ans après le retrait des glaciers.

Mais où se cache donc Champ précisément?

Impossible de répondre scientifiquement pour le moment à cette Bonne Question, car l’existence de ce monstre marin du lac Champlain qui vivrait tant du côté américain que canadien n’a pas encore été confirmée officiellement.

Imaginaire ou réel, Champ est devenu la principale attraction touristique de Port Henry, dans l’État de New York. Dans ce petit village américain situé à la pointe sud du lac Champlain, la bête figure sur les vitrines, les poteaux indicateurs, les T-shirts et les macarons. Il est a Port-Henry ce que son les extra-terrestres à la ville de Rosswell au Nouveau-Mexique.

En 1980, la municipalité de Port Henry a adopté un règlement qui interdit de poursuivre les monstres marins. Toutes les eaux du lac au voisinage de Port Henry sont interdites à quiconque lui ferait du mal ou qui voudrait le poursuivre ou le tuer. Comme s’il avait été encouragé par cette résolution du conseil municipal, le monstre a multiplié ses apparitions dès l’année suivante.

Depuis 1983, Champ et protégé par une loi américaine qui interdit de le chasser. Plus étonnant encore, pour un animal dont l’existence n’a jamais été prouvée, il est aujourd’hui inscrit aux États-Unis sur la liste des animaux menacés…

En général, les descriptions varient: Champ mesurerait entre 4 et 12 mètres (d’où l’hypothèse d’une famille entière de monstres qui habiterait dans le lac),. Champ aurait un cou long et vertical, une peau brun sombre, une tête chevaline, et deux ou trois bosses.

Trois des quatre plus célèbres monstres lacustres canadiens vivent dans les eaux québécoises.
Trois des quatre plus célèbres monstres lacustres canadiens vivent dans les eaux québécoises. © iStock.com

Des monstres marins plein les bras 

Au Canada, ce ne sont pas les monstres lacustres qui manquent. Il y aurait au moins une vingtaine de lacs à travers le pays qui renfermeraient une ou des créatures de ce genre.

Le plus célèbre de ces monstres se trouve dans le lac Okanagan, en Colombie-Britannique. Le monstre marin, Ogopogo, résiderait dans ce lac, une manne touristique pour la population de Kelowna, ville bordant le lac Okanagan. La location de bateaux, de plongeurs et même d’hélicoptères procure à la région un apport financier non négligeable.

Le présumé monstre Ogopogo

Le présumé monstre Ogopogo

Le monstre Memphré serait apparu dans le lac Memphrémagog au Québec il y a des centaines d’années. On raconte que les Amérindiens avaient peur du monstre marin au point de ne pas se baigner dans le lac. En 1957 et en 1958, le ministère des Pêcheries a même délivré un permis de pêche spécial pour les gens qui voulaient capturer le monstre.L’une de ses plus récentes apparitions remonterait à mai 2003, où un résidant des environs de Castle Brook, sur les rives du lac, rapporte avoir aperçu une créature ressemblant à une baleine, « une bête mesurant environ 30 pieds, sans queue apparente ni tête bien définie ».

Le monstre " Memphré" - Archives

Le monstre  » Memphré » – Archives

L’existence présumée de Ponik, le monstre du Lac Pohénégamook, dans le Bas-Saint-Laurent fait l’objet de beaucoup depuis la fin des années 50,ou des images de la créature ont été captées à l’aide d’une caméra professionnelle. On pouvait y voir « une bête avec une bosse sur le dos et deux cornes dorées ». Les apparitions se multiplient ensuite à la suite d’un dynamitage en bordure du lac et plusieurs grands journaux de la province se mettent à parler de ce monstre. En 1957 et en 1958, le ministère des Pêcheries a même jugé pertinent de délivrer un permis de pêche spécial pour les gens qui voulaient capturer Ponik.

Le monstre du lac Pohénégamook - Archives de Radio-Canada

Le monstre du lac Pohénégamook – Archives de Radio-Canada

En complément d’information, nous discutons avec un auditeur du Cameroun d’une présence mystérieuse qui se cache dans certaines eaux et lacs au Canada.

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