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Une question qui fâche des femmes

Dans un commentaire virulent repris par des milliers d’internautes sur Facebook, une femme s’est insurgée contre les questionnements de son entourage sur sa fertilité.

Plusieurs femmes ressentent une pression de leurs pairs quant à leur désir ou non de procréer.

Cette pression sociale est perçue, par certaines d’entre elles, comme déplacée, inappropriée et constituant même une intrusion à leur vie privée.

L’écrivaine Emily Bingham a exprimé son indignation contre ce comportement dans un post largement partagé sur Facebook.

Ça ne vous regarde pas!

« Maintenant que j’ai capté votre attention avec un scan de grossesse que j’ai trouvé sur Google, je tiens à vous rappeler cordialement que les décisions des gens et leurs plans reproductifs et procréatifs ne vous concernent pas. Ça ne vous regarde pas! » a-t-elle écrit.

« … Vous ne savez pas si une femme se bat avec un problème de fertilité ou de santé ou si elle a des problèmes dans son couple. Vous ne savez pas si elle désire avoir un second enfant. Vous ne savez pas qui a décidé que ce n’était pas le moment opportun pour elle d’avoir un enfant. Vous ne savez pas comment ces questions apparemment innocentes sont stressantes, frustrantes et douloureuses » a-t-elle ajoutée.

L’indignation de Bingham est née en partie de l’histoire d’une amie qui, ayant enduré pendant une année des traitements de fertilisation pénibles pour avoir son premier enfant, s’est fait demander deux mois plus tard, « Et le deuxième, c’est pour quand?! ».

Début trentaine et sans enfant, l’écrivaine s’est aussi fait apostropher par son entourage qui lui rappelait que l’horloge biologique avait ses propres règles et que ça risquait d’être trop tard pour elle !

Son message, partagé plus de 72 000 fois, au moment de l’écriture de ces lignes, a suscité beaucoup de réactions très partagées. D’un côté, ceux qui l’approuvent et de l’autre ceux qui défendent la légitimité de poser des questions à leur entourage féminin à  propos de leurs plans de procréation.

Par ailleurs, plusieurs femmes affichent avec fierté, sur Facebook notamment, des images de leur test de grossesse ou de leur accouchement. Elles contribuent possiblement et involontairement à accroitre la pression sociale sur d’autres femmes qui considèrent que la procréation relève de la vie privée.

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Zoubeir Jazi

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Catégories : Internet, sciences et technologies, Société
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