Le Canada ne connaît pas, il est vrai, de vague de rejet des politiciens semblable à celle qui a porté Donald Trump cette semaine à la présidence des États-Unis.
Les électeurs au Canada font dans les faits deux fois plus confiance à leurs élus au sein du gouvernement pour prendre les bonnes décisions, soit 40 % ici versus un peu moins de 20 % aux États-Unis. Mais les politiciens au Canada, sur le plan individuel, n’ont pas la confiance des électeurs, surtout chez les plus jeunes millénaux.
Les politiciens, qui doivent leur élection à la confiance du public, en prennent pour leur rhume dans une enquête récente de la firme de sondage Ipsos Reid, qui révélait qu’à peine 6 % des répondants au Canada les considéraient comme fiables une fois en poste.
À l’autre extrémité de la liste, ce sont les pompiers qui obtiennent la meilleure cote auprès du public, sans doute en raison de leur sang-froid et de la rapidité avec laquelle ils doivent intervenir dans des situations d’urgence.
Les travailleurs de la santé ne sont pas en reste : ambulanciers, pharmaciens, infirmières et docteurs se retrouvent tous parmi les professionnels les plus respectés.
Nous discutons avec un de nos auditeurs en France du manque de confiance envers nos politiciens, de Montréal à Paris en passant par Washington.
ÉcoutezLes corps de métier dans lequel les Canadiens ont le moins confiance
Journalistes 18 %
Animateurs télé ou radio 17 %
Avocats 16 %
Mécaniciens automobiles 16 %
Préposé aux bagages à l’aéroport 12 %
PDG 11 %
Politiciens locaux 6 %
Blogueurs 6 %
Politiciens nationaux 6 %
Vendeurs d’automobiles 5 %
Spécialistes du télémarketing 4 %
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