« C’est vrai qu’on a été battu, au fond par quoi? Par l’argent et par des votes ethniques! »
Cette citation assassine du premier ministre du Québec d’alors, Jacques Parizeau, a été prononcée lors de son discours de défaite lors du référendum du 30 octobre 1995.
Les résultats. Le scrutin se déroule le 30 octobre 1995. Le taux de participation est de 93,25 %, ce qui est un record au Québec. Avec 2 308 360 OUI et 2 362 648 NON, une différence de seulement 54 288 voix, le projet de souveraineté est rejeté par 50,58 % des votes.
Olivier Arteau a étudié au Conservatoire d’art dramatique de Québec, il a aussi entamé un baccalauréat en danse à l’UQÀM en plus d’avoir suivi une formation théâtrale russe en Biélorussie.
Et, le lendemain, il n’y a pas eu d’émeutes, pas de saccage, rien. Les gens sont retournés à leurs occupations habituelles, travail, recherche d’emploi, études, familles, etc.
Et ce lendemain en question, c’est l’Halloween, la fête des bonbons, des masques, des déguisements. Fête d’enfants soit, mais il a aussi pléthore de fêtes d’adultes.
Et c’est lors d’une de ces fêtes d’Halloween de lendemain de référendum que s’ouvre la pièce MADE IN BEAUTIFUL (Belle Province), une production du Théâtre Kata et présentée jusqu’à ce samedi 3 février à Premier Acte à Québec.
Le comédien Olivier Arteau en est l’auteur et le metteur en scène de MADE IN BEAUTIFUL. Il parle de cette création au micro de Raymond Desmarteau.
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