Immigration Canada - approved grunge concept

De plus en plus difficile d’obtenir un visa pour visiter le Canada

Une enquête du journal canadien The Globe and Mail a révélé que, l’an dernier seulement, le Canada a refusé un visa de visiteur à près de 600 000 personnes qui voulaient effectuer un court séjour au pays.

Que ce soit dans le cadre d’une visite touristique, scolaire, commerciale ou simplement pour voir leur famille, ces refus continuent d’augmenter rapidement puisque, selon les données obtenues par le Globe and Mail, ce nombre a plus que doublé depuis 2012.

L’enquête du journal a aussi révélé que les décisions d’entrée sont laissées aux fonctionnaires de niveau intermédiaire, et peu d’information est fournie aux demandeurs, même si le nombre croissant de refus et le processus de demande opaque peuvent nuire au processus de demande.

Selon le Forum économique mondial, en 2017, le Canada se classait au 9e rang sur 136 pays pour ce qui est du tourisme et des voyages. Cependant, ce même indice publié chaque année a classé le pays au 120e rang quant à sa politique en matière de visas, au 61e rang pour son ouverture internationale et au 43e quant à la priorité accordée par le gouvernement canadien au secteur des voyages et du tourisme. Voir tableau ci-bas (en anglais seulement) :

Le Canada atteint la 9e place, soit une position de plus que l’édition précédente. Le Canada offre de très bonnes conditions pour développer un secteur du tourisme et des voyages grâce au transport aérien le plus efficace au monde (1er), à la bonne infrastructure du secteur du tourisme (10e), aux ressources humaines (14e) et à un niveau de sécurité élevé (23e). De plus, le Canada est avisé sur le plan technologique (28e), est relativement plus concurrentiel sur le plan des prix que la plupart des économies avancées (97e) et, en moyenne, met en place des politiques environnementales adéquates (20e). Ces conditions permettent au secteur des T&T de tirer profit des riches ressources naturelles du Canada (19e), des ressources culturelles et des voyages d’affaires (15e). L’amélioration du classement cette année est principalement due à une réduction importante des prix, à une meilleure utilisation des TIC et à une ouverture internationale accrue. Pourtant, le Canada pourrait encore améliorer cette dimension en assouplissant sa politique en matière de visas, qui se classe actuellement au 120e rang. De plus, le rendement du Canada en matière de santé est relativement faible (59e), en raison de la capacité inférieure des établissements hospitaliers par rapport à d’autres économies développées. De plus, le Canada pourrait améliorer sa politique de tourisme et voyages en améliorant ses activités de marketing et d’image de marque, ainsi qu’en priorisant davantage le secteur (43e et perdant 7 places) dans sa stratégie de développement. © Forum économique mondial.

Selon le quotidien, le processus est d’ailleurs sur le point de devenir encore plus difficile. À compter du 31 juillet, les demandeurs de visa d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient devront remettre leurs empreintes digitales à un centre de traitement des demandes à l’étranger. La règle sera imposée aux Asiatiques et aux Latino-Américains à la fin du mois de décembre.

Dans la plupart des cas de refus de visa, les responsables canadiens affirment qu’ils ne sont pas convaincus que les demandeurs quitteraient le pays à la fin de leur visite. Les fonctionnaires peuvent rejeter une demande s’ils croient que le demandeur n’a pas montré qu’il n’a pas suffisamment de fonds pour payer son séjour, ou qu’il a des liens familiaux ou financiers étroits avec le Canada et des liens moins étroits avec son pays d’origine.

Avec des informations du journal The Globe and Mail et du Forum économique mondial. 
Catégories : Économie, International, Politique
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