Une enquête du journal canadien The Globe and Mail a révélé que, l’an dernier seulement, le Canada a refusé un visa de visiteur à près de 600 000 personnes qui voulaient effectuer un court séjour au pays.
Que ce soit dans le cadre d’une visite touristique, scolaire, commerciale ou simplement pour voir leur famille, ces refus continuent d’augmenter rapidement puisque, selon les données obtenues par le Globe and Mail, ce nombre a plus que doublé depuis 2012.
L’enquête du journal a aussi révélé que les décisions d’entrée sont laissées aux fonctionnaires de niveau intermédiaire, et peu d’information est fournie aux demandeurs, même si le nombre croissant de refus et le processus de demande opaque peuvent nuire au processus de demande.
Selon le Forum économique mondial, en 2017, le Canada se classait au 9e rang sur 136 pays pour ce qui est du tourisme et des voyages. Cependant, ce même indice publié chaque année a classé le pays au 120e rang quant à sa politique en matière de visas, au 61e rang pour son ouverture internationale et au 43e quant à la priorité accordée par le gouvernement canadien au secteur des voyages et du tourisme. Voir tableau ci-bas (en anglais seulement) :
Selon le quotidien, le processus est d’ailleurs sur le point de devenir encore plus difficile. À compter du 31 juillet, les demandeurs de visa d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient devront remettre leurs empreintes digitales à un centre de traitement des demandes à l’étranger. La règle sera imposée aux Asiatiques et aux Latino-Américains à la fin du mois de décembre.
Dans la plupart des cas de refus de visa, les responsables canadiens affirment qu’ils ne sont pas convaincus que les demandeurs quitteraient le pays à la fin de leur visite. Les fonctionnaires peuvent rejeter une demande s’ils croient que le demandeur n’a pas montré qu’il n’a pas suffisamment de fonds pour payer son séjour, ou qu’il a des liens familiaux ou financiers étroits avec le Canada et des liens moins étroits avec son pays d’origine.
Avec des informations du journal The Globe and Mail et du Forum économique mondial.
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