Démonstration de force de l’OTAN et de la Russie : deux visions de l’Arctique s’affrontent

La frégate espagnole Cristobal Colon, le navire de la Marine française Latouche-Tréville et le navire de la Marine turque Oruceis naviguent devant le navire canadien NCSM Ville de Québec près des côtes norvégiennes pendant l’exercice Trident Juncture, le 26 octobre 2018. (Caporal-chef André Maillet/Services d’imagerie MARPAC)

Les tensions croissantes avec la Russie obligent l’OTAN à entraîner à nouveau ses forces militaires afin d’apprendre à affronter cet adversaire de taille et bien armé en Europe du Nord, et peut-être même dans l’Arctique.

Entre fin octobre et début novembre 2018, l’alliance a mené un vaste exercice militaire en Norvège et dans les environs, baptisé Trident Juncture, qui est le plus important effectué par l’OTAN depuis la fin de la guerre froide.

Il en est ressorti que l’OTAN et la Norvège doivent trouver un juste équilibre entre, d’une part, faire de la dissuasion pour contrer le comportement agressif de la Russie et, d’autre part, provoquer une concentration des forces russes à la frontière de la Norvège et dans l’Arctique.

Pendant ce temps, une petite ville norvégienne située à la frontière russe mise sur le renforcement de la coopération transfrontalière et aspire à devenir une plaque tournante importante de la nouvelle route transarctique qui doit relier la Russie et la Chine à l’Europe occidentale.

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