Dans son plus récent livre Les mouvements sociaux cyborgs : du transhumanisme au posthumanisme, Monica Cuervo Prados s’intéresse à l’invisibilité du phénomène cyborg malgré qu’il soit bien réel et de plus en plus présent dans les sociétés du monde.
Mais que sont les cyborgs?
C’est ce que nous avons demandé à cette docteure en philosophie qui s’intéresse à la littérature et à l’esthétique de la société de l’information. Elle explique dans cette vidéo qu’elle nous a envoyée, le concept « cyborg » (des êtres en partie robotisés, en partie humains) et les raisons pour lesquelles ces personnes, qui forment leurs propres mouvements sociaux, doivent être comprises et étudiées avec attention.
De l’anglais cybernetic organism {cyb(ernetic) + org(anism)}. Il s’agit d’êtres humains dont certains processus physiologiques sont assistés ou contrôlés par des dispositifs mécaniques ou électroniques. Selon la définition d’Ellen Pearlman, artiste des nouveaux médias, écrivaine, critique, conservatrice et chercheuse au doctorat à la School of Creative Media de la City University de Hong Kong, les cyborgs peuvent être regroupés en trois types fondamentaux : Ces catégories ne sont pas fixes et peuvent facilement se chevaucher. Par exemple, une personne ayant une prothèse de la main pourrait être classée comme mécanicien. Mais si la prothèse était équipée d’une caméra, elle deviendrait électronique. Si la prothèse pouvait détecter et transmettre à l’utilisateur la différence entre une surface chaude ou froide, l’appareil serait défini comme cybernétique.
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