Ces données sont ahurissantes.
Il y aurait aujourd’hui plus de 150 millions d’enfants orphelins dans le monde, soit presque CINQ FOIS LA POPULATION CANADIENNE.
Il y en aurait près de 60 millions rien qu’en Afrique.
Parle-t-on de crise? Absolument, selon l’ONG Humanium.
Cette « crise mondiale » se décline en plusieurs nuances complexes selon les pays, les situations économiques et sociales, ou encore selon les violences, latentes ou au grand jour.
Cela dit, l’orphelin est un enfant vulnérable qui, en termes techniques, a une cellule familiale fragile ou inexistante. Quelles que soient les causes, pauvreté, pratiques culturelles, maladies ou épidémies, guerre ou guérilla, l’orphelin reste encore et toujours la victime la plus directe.
Mwana Villages
À Pointe-Claire, ville en banlieue ouest de Montréal, un couple a choisi de faire quelque chose et de créer une cellule de sécurité pour des enfants dans le pays d’origine de l’homme, la République du Congo.
Depuis quelques années, un enfant à la fois, Mwana Villages redonne de l’espoir à de petites victimes du mal-être des grands.
Cette année, l’ONG a connu de profonds changements dans son organisation avec trois refuges bien en place et une augmentation du nombre d’enfants auxquels on peut venir en aide.
Le Refuge Mwana accueille des enfants orphelins ou vulnérables et en prend soin à plein temps. L’équipe met en place du travail durable axé sur la communauté au sein de la population locale pour permettre aux femmes et aux adolescents vulnérables de devenir autonomes tout en protégeant les orphelins et, idéalement, en préservant l’unité des cellules familiales.
Ce qui est à souligner, même s’il s’agit de quelques enfants à la fois, c’est qu’on arrive à freiner les cycles répétés d’abandons d’enfants de génération en génération.
Plus :
Le rapport annuel de Mwana Villages
Les données d’Humanium au sujet de la République du Congo
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