On lui doit des phrases-chocs du genre : « Les insectes sont le nouveau homard. »
Passionné d’insectes depuis toujours, c’est sur la ferme où il a grandi au sud de Montréal qu’est née ce qui est devenu sa carrière, sa raison de vivre.
Passionné également de communication et de vulgarisation, tant scientifique que sociétale, Georges Brossard a parcouru le monde, plus d’une centaine de pays en fait, en quête d’insectes à découvrir, à collectionner.
Le fondateur de l’Insectarium de Montréal a aussi été l’une des âmes fondatrices d’une dizaine d’autres insectariums sur Terre.
(Photo : Radio-Canada/Kim Vermette)
Dans sa collection personnelle, celle qu’il adorait faire découvrir aux entomologistes en herbe ou professionnels, on pouvait voir plus de 500 000 espèces toutes classées, triées et identifiées.
Il a aussi longtemps et souvent parlé d’alimentation à base d’insectes, ce qui est chose normale dans nombre de sociétés, mais qui est toujours à défendre, surtout en Occident, encore réfractaire à la chose quoique de moins en moins.
Si l’on retrouve de la poudre de grillons dans certains étalages d’épiceries traditionnelles, disons qu’il a investi beaucoup de temps et de passion à démystifier cette source abondante de protéines.
C’est à 79 ans, à la maison Victor-Gadbois de Saint-Mathieu-de-Beloeil à une quarantaine de minutes au sud de Montréal, que l’entomologiste au sourire éternel a rendu l’âme mercredi matin.
Son legs est immense.
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