L’Hôpital général de Montréal, situé en plein cœur de la ville, se spécialise en traumatologie. Ce qui veut dire que lorsqu’une personne se blesse à vélo ou par d’autres moyens de mobilité durable, les ambulanciers y amènent les blessés.
La Dre Jehane Dagher, qui est y physiatre en réadaptation pour les traumatisés craniocérébraux, est habituée de rencontrer des patients gravement atteints, d’autres qui ont réussi à se sortir d’un coma et qui font face à une longue réadaptation.
Au Québec, de façon générale, près d’une personne sur deux porte un casque. Mais à Montréal, plus particulièrement au centre-ville, le port du casque tombe de façon importante.
Pour les vélos de partage, l’équipe de la Dre Dagher a constaté une tendance étonnante.
« On a remarqué que ce n’est pas nécessairement une personne sur deux qui allait porter un casque dans les bicyclettes à partage, mais plutôt une personne sur 10 qui porte un casque. Donc, la prévalence est moindre, ce n’est pas commode, ils ne vont pas le transporter avec eux partout […] Notre étude a démontré que des 9 personnes décédées suite à un accident de vélos, 7 ne portaient pas de casque. Il y en avait seulement deux qui le portaient. »
La Dre Jehane Dagher, spécialiste en traumatisme craniocérébral, précise au micro de Maryse Jobin, que les séquelles d’accidents sont tellement importantes qu’il est recommandé de porter un casque à vélo, quel que soit l’âge.
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