C’est le niveau le plus bas historique en 24 ans, selon le rapport 2019 de l’organisme Reporters sans frontières.
Ce rapport a évalué le nombre de journalistes tués, emprisonnés ou disparus en lien avec l’exercice de leur profession. Par rapport à 2018, le nombre de tués a connu une baisse de 44 %.
La plupart des journalistes qui ont perdu la vie ont été tués dans des zones de guerre ou dans des pays où la mafia et les cartels spécialisés dans la drogue et autres trafics illicites sévissent.
C’est ainsi que les plus grands nombres de meurtres ont été commis en Syrie (10 morts) et au Mexique (10 morts).
Des 49 journalistes morts, on compte 46 hommes et 3 femmes.
Source : Reporters sans frontières
Pour ce qui est des interpellations, 389 journalistes sont détenus, principalement en Algérie, en Bolivie, au Chili, mais surtout en Chine, en Égypte et en Arabie saoudite. Près de la moitié des interpellations sont survenues dans ces trois derniers pays.
En comparaison à l’année 2018, le nombre de journalistes interpellés dans le monde en 2019 a connu un bond de 12 %.
De plus, 57 journalistes ont été pris en otage en 2019, notamment en Syrie, en Ukraine, au Yémen, au Liban et en Irak.
Pour ce qui est des disparus, Reporters sans frontières n’en a recensé aucun en 2019.
Ce sont en tout 941 journalistes qui ont été tués dans le monde en 10 ans.
Source : Reporters sans frontières
Source : Reporters sans frontières
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