Saskatchewan
Avec un marché du travail relativement stable durant le ralentissement, l’emploi des immigrants a progressé à un rythme soutenu.
Chez les immigrants très récents, notamment, il a doublé entre 2008 et 2011, portant leur taux d’emploi à 77,0 %, le deuxième taux en importance après celui de leurs homologues du Manitoba.
Alberta
Autre province où l’écart était plus mince entre immigrants et natifs du Canada, le taux de chômage des immigrants y était le plus bas parmi les immigrants de toutes les provinces.
Les immigrants établis, tout particulièrement, affichaient un taux d’emploi supérieur à celui des natifs du Canada (85,6 % contre 84,4 %), et les deux groupes présentaient des taux de chômage semblable, soit 4,1 % et 4,3 %, respectivement.
La chuite des prix du gaz et du pétrole qui ont amnené cette province en récession changeront sûrement ces dondées lorsqu’elles seront publiées.
Manitoba
Province où les immigrants ont continué d’enregistrer le taux d’emploi le plus élevé (82,5 %) parmi les immigrants de toutes les provinces, et leur taux de chômage était le deuxième plus bas (6,0 %).
Pour les natifs du Canada vivant dans cette province, les chiffres s’établissaient à 85,1 % et 3,9 %, respectivement, ce qui fait du Manitoba l’une des provinces où les écarts sur le marché du travail entre immigrants et natifs du Canada sont les plus faibles.
Tout comme en Alberta, les immigrants établis du Manitoba présentaient aussi un taux d’emploi supérieur à celui des natifs du Canada.
Colombie-Britannique
Les immigrants y ont connu une légère hausse de l’emploi, et leur taux de chômage est passé de 8,8 % en 2010 à 7,4 % en 2011, ce qui a resserrant par le fait même l’écart entre eux et les natifs du Canada.
Les immigrants établis, en particulier, ont connu une hausse notable de l’emploi et une baisse tout aussi notable de leur taux de chômage, qui est passé à 5,8 %.
Parallèlement, le taux d’emploi des immigrants de cette province a légèrement augmenté pour atteindre 75,4 %, et l’écart entre immigrants et natifs du Canada n’a guère changé à cet égard.
Ontario
Province dûrement touchée par le ralentissement, plus de la moitié de la baisse de l’emploi (55 %) observée chez les 25 à 54 ans y est survenue.
C’est en Ontario où l’on trouve 40% de la main-d’oeuvre nationale des secteurs manufacturier et de la construction.
En 2009, on y a observé une hausse plus marquée du taux de chômage, ce qui a creusé les écarts entre immigrants et natifs du Canada.
Le taux d’emploi des immigrants du principal groupe d’âge actif (75,4 %) n’a pratiquement pas varié entre 2010 et 2011, alors que leur taux de chômage est passé de 9,9 % à 8,7 % à la suite d’une baisse du nombre de chômeurs.
Les chiffres correspondants pour leurs homologues nés au Canada étaient de 83,3 % et 5,4 %, respectivement.
À savoir
Comme l’emploi a peu varié par rapport à 2010 tant pour les immigrants que pour les natifs du Canada, les écarts entre les deux groupes sont restés à peu près inchangés.
Québec
Une situation qui a peu changé en 2011 sur le marcéh sdu travail chez les immigrants.
Canada atlantique
Le taux d’emploi des immigrants y est plus bas que celui des natifs du Canada – 77,4 % contre 78,2 %, respectivement.
Les immigrants du principal groupe d’âge actif dans ces provinces représentent 4 % de la population totale, soit la proportion la plus faible au pays.