Une nouvelle destination numérique multiplateforme internationale va voir le jour grâce à l’Office national du film du Canada (ONF).
Le service, semblable à ce qu’offre Netflix, devrait être opérationnel au début de 2014. Il prendra la forme d’un partenariat public-privé. L’ONF, initiateur et promoteur du projet, mettra à profit ses capacités de production et de diffusion, de même que son expertise unique dans l’univers du documentaire.
Tom Perlmutter est président de l’Office National du Film. Il explique à Adrien Lachance en quoi cette nouvelle multiplateforme est innovatrice.
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L’objectif de cette initiative est de combler un vide pour les amateurs de cinéma documentaire où qu’ils se trouvent sur notre planète. L’ONF a choisi de se lancer dans l’aventure pour ne pas être à la remorque des Neftlix et Itune de ce monde et surtout pour se positionner comme le point de rencontre mondial du documentaire. La nouvelle plateforme ne remplacera pas pour autant son service de visionnement gratuit.
L’ONF entend proposer une programmation innovatrice et interractive. Ainsi les utilisateurs de cette multiplateforme pourront retrouver une programmation guidée, suggérée par exemple par des grands cinéastes. Ou encore, un prix Nobel pourra proposer une liste de films scientifiques. Des rencontres en ligne avec les créateurs seront également au menu.
Confronté à d’importantes compressions budgétaires, l’ONF a pris un virage numérique sous le premier mandat de Tom Perlmutter. À la tête de l’ONF jusqu’en 2017, ce dernier pousse aujourd’hui encore plus loin ce virage.
Le coût du service devrait ressembler à ce que demande Netflix à ses abonnés, soit environ huit dollars par mois. Ce coût sera précisé au cours des prochains mois.
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