La Confédération syndicale internationale (CSI) définit le travail décent comme « un emploi qui permet à toute personne de mener une vie digne, répondant à ses besoins essentiels », ce qui n’est pas le cas pour 1,2 milliard de personnes sur la planète. Celles-ci vivent toujours dans des conditions d’extrême pauvreté.
Au Canada, près de 450 000 travailleurs vivent dans la précarité, selon la Coalition contre le travail précaire. Ces personnes oeuvrent souvent pour des agences de placement ou sont des employés domestiques et principalement de nouveaux arrivants. Ces travailleurs sont particulièrement exposés à la discrimination liée aux conditions d’emploi et de travail et à d’autres violations des droits de la personne.
Dans le cadre de la Journée mondiale d’action pour le travail décent, qui existe depuis 2008, la Coalition contre le travail précaire organise un rassemblement à Montréal pour réclamer une hausse du salaire minimum, un accès universel à des services sociaux et de santé, un meilleur encadrement des agences de placement et des mesures pour contrer la discrimination dans les milieux de travail.
La Coalition veut également dénoncer l’utilisation croissante de travail précaire au Québec.
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