C’est ce que conseille la Dr Christiane Ayotte face aux révélations voulant que le gouvernement de Moscou ait aidé ses athlètes à tricher lors des Jeux Olympique d’hiver de Sotchi en 2014.
Mme Ayotte, qui est directrice du Laboratoire de contrôle du dopage de l’Institut national de recherche scientifique à Montréal, atteste que la communauté antidopage est choquée que le russe Grigori Rodtchenkov, un de nos confrères depuis des années, ait manipulé et substitué des échantillons d’urine sous nos yeux.
À Sotchi, Mme Ayotte était sur place en compagnie d’experts qui travaillaient pour le CIO (Comité international olympique) :
« Nous étions là pour nous assurer que les choses étaient faites correctement. Il y avait même des observateurs indépendants de l’AMA. Mais comme dans les bons mauvais romans, il faisait ses trucs dans une pièce à part, caché et en pleine nuit. Personne n’avait la tâche de le (Rodtchenkov) surveiller la nuit. Peut-être qu’il aurait fallu le faire. Mais nous aimons penser que nous sommes dans un milieu où les crapules n’opèrent pas en toute impunité », a renchéri Mme Ayotte, directrice du Laboratoire du contrôle de dopage de l’INRS à l’émission de radio de Radio-Canada Gravel le matin aujourd’hui à Montréal.
Elle croit que l’Agence mondiale antidopage (AMA) insistera pour qu’il n’y ait pas d’athlètes russes à Rio et pas seulement en athlétisme.
Les révélations faites par Rodtchenkov ont été dénoncées par le Kremlin vendredi. Le porte-parole du gouvernement russe a affirmé que ces accusations étaient sans fondement.
RCI avec Radio-Canada Sports
Complément d’information
Des médaillés russes de Sotchi au coeur d’un système de dopage organisé (Radio-Canada Sports)
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