Images tirées du site web du projet Brain-CODE de l’Institut ontarien du cerveau

Images tirées du site web du projet Brain-CODE de l’Institut ontarien du cerveau
Photo Credit: Institut ontarien du cerveau

Des données ouvertes permettront de mieux comprendre l’autisme

Brain-CODE, la nouvelle plateforme neuroinformatique de l’Institut ontarien du cerveau, offre pour la première fois au Canada un accès aux données ouvertes dévoilant, entre autres, des secrets sur la complexité du cerveau des personnes autistes.

Les chercheurs instigateurs du projet espèrent que les données du modèle de souris, obtenues par imagerie par résonance magnétique à haute résolution, aideront les chercheurs à explorer comment l’autisme affecte le cerveau et ainsi accélérer le processus de découverte menant à de meilleurs traitements.

« Rendre accessibles au public ces données permettra aux chercheurs du monde entier de poser de nouvelles questions sur la manière dont les fondements génétiques de l’autisme conduisent à des changements dans les réseaux cérébraux. Il y aura un échange des questions et des réponses auxquelles nous n’avons même pas encore pensé. » Dr Jason Lerch, scientifique principal à l'hôpital pour enfants de Toronto, le SickKids Hospital

La publication de données ouvertes comprend 31 modèles de souris, représentant 23 génotypes, provenant d’une étude en cours avec actuellement plus de 90 modèles de souris par POND, le programme de recherche d’OBI sur les troubles neurodéveloppementaux. Les docteurs Jason Lerch, Jacob Ellegood, Mark Henkelman et leur équipe de l’hôpital des enfants de Toronto, le SickKids Hospital, ont collaboré avec plusieurs groupes de recherche nationaux et internationaux pour collecter des images avec des mutations génétiques connues pour être associées à l’autisme.

Les images identifient les zones cérébrales clés touchées par l’autisme et capturent les changements complexes dans la structure du cerveau à travers le modèle de la souris. Cela fournit des informations clés lorsque l’on compare les différences trouvées chez les personnes autistes.

Le projet est financé par l’Institut ontarien du cerveau, l’OBI, avec le soutien de Neuro Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), et dirigé par le Dr Jason Lerch du SickKids Hospital.

Selon les initiateurs du projet, à l’ère des mégadonnées et de la nécessité d’innover à partir de divers types de données, Brain-CODE offre un outil pour gérer de gros volumes de données et permettre des analyses d’ordre supérieur.

« C’est une étape cruciale pour OBI et pour la communauté de recherche en neurosciences. Nous croyons en une science différente, ce qui signifie franchir les obstacles en ce qui concerne le partage de données et l’augmentation de la collaboration. Cela permettra à plus de personnes de participer au processus de découverte grâce à l’accès à des données ouvertes de haute qualité. »Dr Tom Mikkelsen, président et directeur scientifique de l'Institut ontarien du cerveau.

Ce projet répond aux normes en matière de confidentialité et de sécurité des données puisque son cadre de gouvernance encourage le partage de données et la collaboration, sans compromettre la confidentialité des participants. En reconnaissance de cela, OBI a été désignée ambassadeur de la protection des renseignements personnels par le Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario.

Brain-CODE soutient la recherche et la gestion de données pour plus de 240 chercheurs de 40 établissements à travers le Canada, ce qui en fait une entreprise de partage de données sans précédent. Cette publication de données sera la première parmi de nombreuses autres, car OBI s’engage à générer des occasions de partage de données et vise à rendre l’ensemble de ses données de recherche accessibles à l’avenir.

Catégories : Internet, sciences et technologies, Santé
Mots-clés : , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.