Une campagne nationale est lancée pour rendre plus accessibles l’offre et l’accès à des services de soins de santé en français pour les francophones hors Québec.
Sous le nom de « J’agis, je m’engage », l’Association des collèges et des universités de la francophonie canadienne (ACUFC) et la Société Santé en français (SSF) mettent ainsi de l’avant le principe que des services en santé de qualité sont importants pour bien vivre en français au pays.
Cette campagne d’adhésion est aussi en ligne, où des personnes, des organismes et des établissements peuvent se montrer solidaires des sept principes contenus dans la Déclaration d’Ottawa, au nom d’une francophonie en santé.
Lynn Brouillette, PDG de l’ACUFC, a précisé les intentions derrière ce geste par voie de communiqué.
« Le conseil d’administration de l’ACUFC a affirmé son appui à la Déclaration en l’entérinant formellement […] je suis fière de ce geste fort et je tiens à souligner que la Déclaration n’est pas la seule affaire de l’ACUFC et de la SSF. La Déclaration pour une francophonie canadienne en santé, c’est l’affaire de tous et de toutes. On doit se l’approprier, car elle nous trace la voie pour de meilleurs soins et services de santé en français à l’avenir. »
Cette initiative est aussi appuyée par l’Hôpital Monfort en Ontario, seul hôpital francophone dans cette province, et par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada.
Témoignage de Josiane Tagne Djom sur l’accès aux services en santé en français en milieu minoritaire au Canada.
En complément
Au nom d’une francophonie en santé (Déclaration d’Ottawa)
J’agis, je m’engage pour une francophonie en santé
Il y a 20 ans, S.O.S. Monfort lançait un ultimatum au gouvernement Harris (Radio-Canada)
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