L'Académie française à Paris en France. Crédit photo: Getty Images / Lionel Bonaventure.

Féminisation des titres, le Québec 40 ans en avance sur la France

En 1976, Marie-Éva de Villers était terminologue lorsque le gouvernement du Parti québécois a fait appel à ses services pour officialiser la féminisation des titres en position d’autorité comme celui de ministre.

Quarante ans plus tard, l’Académie française serait sur le point de voter sur un rapport en ce sens. Ce qui fait dire à Mme de Villers que cette institution capitule enfin.

L’auteure du Multidictionnaire de la langue française croit qu’il était temps que l’Académie mette un peu d’eau dans son vin. Mais il faut se rappeler que dans l’Hexagone, l’ambassadrice a longtemps désigné l’épouse de l’ambassadeur.

Marie-Éva de Villers explique que c’est l’une des raisons pour lesquelles la féminisation des titres a été plus longue à instaurer.

« Alors quand les femmes ont accédé à ses hautes fonctions en France, elles ne voulaient pas passer pour la femme de… Elles avaient le titre, elles avaient le poste et, donc, elles ont dit Mme l’ambassadeur pour ne pas qu’il y ait de confusion. »

Maryse Jobin retrace l’histoire de la féminisation des titres au Québec et en France avec Marie-Éva de Villers, linguiste, lexicographe et auteure.

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Marie-Éva de Viller est linguiste, lexicographe et auteure. Crédit photo : Marine Doyon

L’Académie française capitule enfin! (Le Devoir opinion de Marie-Éva de Villers)

Catégories : International, Société
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