Alors que l’Argentin Bergoglio vient d’être élu pape, la question de sa marge de manœuvre se pose. Peut-il réformer une Église dont la tradition s’inscrit sur plus de deux millénaires? Aura-t-il seulement ce désir de réforme?
S’il s’inscrit dans la lignée des conservateurs, plusieurs observateurs en doutent. Le pouvoir de l’Église, essentiellement européen, basculera-t-il vers le sud, que le prochain pape en soit originaire ou non? Chose certaine ce pape ne pourra pas ignorer le fait que l’avenir de l’Église catholique semble appartenir aux fidèles des pays en développement. Ainsi en 2020, 22% des catholiques seront africains et 42% latino-américains.
Beaucoup de questions se posent donc. Pour essayer de trouver des réponses, Adrien Lachance s’est tourné vers Gilles Routhier, doyen de la faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, à Québec.
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