Grâce à leur découverte, des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et du Centre Michael Smith des sciences génomiques du Canada pourront comprendre comment s’y prend l’insecte depuis une vingtaine d’années pour ravager les forêts de la Colombie-Britannique et du centre-nord de l’Alberta.
Cette précieuse information permettra aussi aux scientifiques de mieux gérer les infestations de ce dendroctone. L’étude, publiée dans le journal scientifique Genome Biology, révèle des variations extrêmes entre les individus de cette espèce, plus de quatre fois plus de différences que celles trouvées pour l’espèce humaine.
Selon le scientifique Christopher Keeling « Alors que le dendroctone passe vers des zones de pin gris qui possèdent des composés de défense différents (que ceux du pin ponderosa), ces variations pourraient lui permettre de survivre avec plus de succès dans son nouvel environnement ». Des chercheurs de l’Université du nord de la Colombie-Britannique et de l’Université de l’Alberta affirment aussi que le dendroctone possède des gènes qui lui permettent de vaincre les composés de défense des arbres ainsi que les murs cellulaires des plantes afin d’en manger les nutriments.
La transmission de ces gènes pourrait également permettre au dentroctone du pin de survivre plus facilement.
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