Les Nations unies ont vivement réagi au retrait du Canada de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. L’Onu a qualifié le geste du Canada de regrettable.
Le premier ministre du Canada Stephen Harper estime que ce programme est trop bureaucratique et précise qu’à peine 20% des 350 000$ accordés par le Canada se rendent sur le terrain. Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird a été plus loin, en qualifiant le programme de véritable festival de la parlotte (talkfest), un programme qui ne dessert en rien, dit-il, les intérêts des Canadiens.
Dans un communiqué émis vendredi à Bonn en Allemagne, le secrétariat général de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, affirme que cet accord est le seul instrument légal renforçant la lutte contre la désertification et que le Canada, lui même sujet à de nombreuses périodes de sécheresse devrait saisir chaque opportunité mise à sa disposition pour assurer le futur des Canadiens.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.