Véronique Rivest devient, par la même occasion, la première femme au monde à monter sur le podium.
Le Concours A.S.I. du Meilleur Sommelier du Monde se tenait ce 29 mars à Tokyo au Japon.
Plus tôt dans la semaine, divers tests écrits, de dégustations à l’aveugle et d’épreuves de services ont permis de départager 56 concurrents originaires de 54 pays.
Finalement c’est un Suisse, Paolo Basso, qui a eu l’honneur de monter sur la plus haute marche du podium et un Belge, Aristide Spies, sur la 3e marche. Entre autres épreuves, les finalistes ont eu douze minutes pour reconnaître quatre vins.
Si la compétition de haut niveau était, jusqu’à présent, une chasse gardée masculine, la Québécoise Véronique Rivest a permis de prouver que le monde de la sommellerie se démocratisait et que la production vinicole québécoise, aussi jeune soit-elle, n’avait rien à envier à qui que ce soit. Véronique Rivest est l’une des sommelières les plus respectées sur la scène canadienne.
Elle a commencé à travailler en restauration à l’âge de seize ans et a développé une passion pour le vin, la gastronomie et le service. Mme Rivest a remporté le titre de Meilleur Sommelier du Canada en 2006 et en 2012, elle a été nommée Femme du Vin 2007 à Paris, et en octobre dernier, a décroché le prestigieux titre de Meilleur Sommelier des Amériques 2012.
Après avoir décroché une place dans le top Douze en 2007 et en 2010, elle représentait le Canada pour une troisième fois au concours du Meilleur Sommelier du Monde.
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