La Garde côtière canadienne affirme qu’elle ne fermera pas ses installations de recherche et de sauvetage au Québec tant et aussi longtemps que le Commissaire aux langues officielles n’aura pas la certitude que les autres installations de l’est du pays pourront offrir de services adéquats en français.
C’est par voie de communiqué que la Garde côtière canadienne a fait cette déclaration, demandant au Commissaire aux langues officielles de bien s’assurer qu’il y ait assez de personnes parlant le français au centre de recherche et de sauvetage de Halifax en Nouvelle-Écosse, centre qui devrait prendre les responsabilités du centre québécois ciblé pour fermeture par le gouvernement fédéral.
Cette déclaration de la Garde côtière fait suite à un tollé à la Chambre des Communes cette semaine – le parlement fédéral canadien – alors que des députés du Nouveau Parti Démocratique, l’opposition officielle, ont fait valoir haut et fort que la fermeture du centre de recherche et sauvetage de la Garde côtière au Québec mettrait en danger les vies des navigateurs francophones au pays.
Selon le NPD, il n’y a pas assez de personnes parlant de français dans les centres de Halifax en Nouvelle-Écosse et de Trenton en Ontario pour répondre aux appels d’urgence de francophones.
Le NPD a bien tenté de déposer une motion d’urgence au parlement mais le président de l’assemblée a refusé d’accorder suite à cette requête.
Dans sa quête du déficit zéro et de restrictions budgétaires, le gouvernement canadien a annoncé l’année dernière la fermeture des centres de recherche et de sauvetage de la Garde côtière à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec.
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