Le monde est en mouvance et les différents paliers de gouvernements au Canada s’attellent à redonner un second souffle à l’économie du pays, anémiée par les crises successives des deux côtés de l’Atlantique. Les missions économiques provinciales, territoriales, fédérales et municipales se multiplient, les faveurs fiscales accordées aux investisseurs étrangers deviennent incontournables pour assurer la prospérité et les emplois au pays.

La culture, sous toutes ses formes, s’internationalise et plus que jamais, de nouveaux réseaux numériques et organisationnels plantent les graines de ce que deviendra la planète.
Qu’on soit à Vancouver, Calgary, Toronto, Halifax ou Montréal, dans les villes les plus monolithiques ou cosmopolites du pays, l’empreinte d’un pays étranger ne cesse de croître. Oui la mondialisation est en notre ère, bien plus qu’un concept, et en vérité, la somme de tous les échanges que nous avons menés au cours des dernières décennies.

De l’arrivée du tabasco ou de la sauce tamari dans nos épiceries, en passant par l’exportation de notre culture, voire même par les investissements miniers étrangers au Canada, les relations internationales sont au coeur de notre développement et de notre bien-être comme individus et société.

Aujourd’hui, même des villes qui ne comptent que 70 000 habitants comme Drummondville, à une heure au nord de Montréal, misent sur l’internationalisation de ses échanges commerciaux et culturels pour rester dans la course.
Les villes de Rimouski et, de l’autre côté de la rive du fleuve Saint-Laurent, Baie-Saint-Paul sont devenues des pôles d’attraction pour les investisseurs hôteliers, des chercheurs et des artistes venus de France, du Chili et d’ailleurs.
Réfléchir à la place qu’occupent les municipalités québécoises dans le monde sur le travail qui doit être fait pour renforcer les liens qu’elles entretiennent avec le reste de la planète est devenu central dans leur stratégie de développement.

Pour ne pas être en reste, l’Union des municipalités du Québec, avec l’aide du Groupe d’études sur les relations internationales du Québec (GERIQ) organise un premier Colloque sur les relations internationales des villes du Québec (CRIVQ).
L’étude des activités internationales des municipalités québécoises a longtemps été laissée en friche et le GERIQ espère lui redonner du tonus, en tenant ce colloque. (voir le Livre Blanc). Plus d’une douzaine d’élus et d’experts prendront la parole pour présenter et décrypter les diverses actions internationales des villes du Québec.
Louise Duquet, est directrice des relations internationales à l’Union des municipalités du Québec. Boris Chassagne s’est entretenu avec elle.
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