Une Canadienne âgée de 72 ans s’est rendue en Suisse pour choisir le moment de sa mort avec l’aide des autorités médicales du pays. Atteinte d’une maladie dégénérative, Susan Griffiths, originaire de la ville de Winnipeg, au Manitoba a fait le choix du suicide assisté.

Souffrant d’atrophie multisystématisée, une maladie incurable qui entraîne de vives douleurs et qui détruit le corps peu à peu, madame Griffiths prépare sa mort qui surviendra dans deux semaines dans une clinique de Zurich, spécialisée dans le suicide assisté.
Avant de partir pour la Suisse, Susan Griffiths a écrit aux députés de la Chambre des communes à Ottawa pour les inviter à rouvrir le débat sur la légalisation du suicide assisté. Elle a passé ses derniers jours au Canada en compagnie de ses amis et des membres de sa famille avant de prendre l’avion en compagnie de sa belle-fille, Dana.
Le 9 mars dernier des centaines de personnes ont manifesté devant le Parlement à Québec, faire entendre leur opposition au projet du gouvernement de légaliser l’euthanasie.
Selon le Regroupement des Québécois contre l’euthanasie au Québec, la législation de l’euthanasie contreviendrait au Code criminel canadien, qui garantit « la sécurité de tous les Canadiens contre l’homicide, le suicide assisté et l’euthanasie ». Le porte-parole du regroupement, le Dr Marc Bergeron souligne que l’euthanasie n’est pas droit reconnu par la Charte des droits et libertés du Québec et du Canada.
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