La multinationale, qui se retrouve au centre de la décision controversée de la Banque Royale de transférer en sous-traitance des dizaines d’emplois établis à Toronto, défend ses pratiques commerciales.
iGate affirme qu’elle coopérera pleinement à une enquête gouvernementale portant sur les activités de l’entreprise.
iGate fait venir des travailleurs étrangers en vertu du programme fédéral d’employés temporaires étrangers pour que ces derniers puissent être formés à la RBC pour des services qu’ils offriront ensuite à la banque.
Afin d’obtenir des permis pour embaucher des travailleurs étrangers temporaires, les entreprises doivent démontrer qu’un candidat canadien n’a pas pu être trouvé pour occuper un poste.
Examen de documents
La ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a demandé à des responsables d’examiner des documents soumis par iGate après que des possibles différences eurent été détectées entre des documents publics de la RBC et des renseignements transmis au gouvernement par iGate.
Selon Jason Trussel, premier vice-président et directeur régional chez iGate Canada, les pratiques d’embauche de l’entreprise respectent entièrement toutes les lois canadiennes.
La Banque Royale maintient qu’elle n’a pas embauché de travailleurs étrangers temporaires pour s’occuper des tâches d’employés actuels. La plus grande banque canadienne affirme toutefois avoir sous-traité certains services technologiques à une entreprise étrangère. La décision touche 45 employés travaillant présentement pour la RBC à Toronto.
Le siège social d’iGate est situé aux États-Unis. L’entreprise emploie plus de 28 000 personnes dans plusieurs pays.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.