Selon deux études publiées par le B.C. Centre for Excellence in HIV/AIDS ( trad. Centre pour l’excellence en recherche VIH/sida), les femmes séropositives recevraient des soins de santé de moindre qualité que les hommes.
Ces conclusions surgissent suite à la réalisation de ces études, ménées sur une période de 10 ans dans divers pays du monde par le centre de recherche spécialisé en Colombie- Britannique. Elles concernent l’approvisionnement des soins aux personnes atteintes du VIH/sida.
Les chercheurs ont découvert que près de la moitié des femmes atteintes du VIH-sida n’avaient pas été testées pour déterminer si elles avaient une résistance aux médicaments utilisés pour lutter contre la maladie.
Par ailleurs, les résultats des études suggèrent que 17% des femmes ayant reçu des cocktails antirétroviraux n’auraient pas obtenu le bon traitement selon leur cas particulier.
La Dre Angela Kaida, auteure des deux études menées dans divers pays et avec des femmes de tous les niveaux socio-économiques, affirme que le principal problème réside dans le manque de coordination entre deux niveaux, soit le traitement et les autres soins.
De plus, les études concluent que ce sont les femmes qui gagnent moins par année et celles qui ont des dépendancesqui sont les plus susceptibles de ne pas recevoir l’attention adéquate.
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