Vers une interdiction des petits aimants pour protéger les petits Canadiens

L’agence fédérale Santé Canada envisage de suivre l’exemple des États-Unis et d’interdire la vente libre des petits aimants et qui peuvent provoquer d’importants problèmes internes s’ils sont avalés par des enfants.
L’été dernier, l’American Consumer Product Safety Commission a interdit la vente des Buckyballs, de puissants petits aimants vendus comme des jouets et des accessoires de bureau

Selon la ministre de la Santé du Canada Leona Aglukkaq : « Les Canadiens ne veulent pas que le gouvernement vienne élever leurs enfants, mais ils veulent que le gouvernement prenne des mesures pour soutenir la santé et la sécurité de leurs familles ».

Perforations des intestins des enfants

Les aimants présenteraient des risques graves, car en cas d’ingestion, ils peuvent pincer des tissus ensemble et créer un blocage interne ou même perforer les parois intestinales. « Les résultats peuvent être très graves et même mortels », a déclaré la ministre Aglukkaq. « Il ya eu de nombreux cas d’enfants nécessitant un traitement chirurgical d’urgence. »

Annonce publitaire pour les Buckyballs aux Etats-Unis.
Annonce publitaire pour les Buckyballs aux Etats-Unis. © Consumer Product Safety Commission

Les Buckyballs ont été lancés à New York lors d’une foire internationale du cadeau en 2009. Ils ont été vendus à des centaines de milliers d’exemplaires avant que la Consumer Product Safety Commission américaine n’intervienne et n’émette un premier rappel.

Plusieurs incidents médicaux

Le Centers for Disease Control aux États-Unis a recensé 33 cas nécessitant une intervention chirurgicale et un décès jusqu’à maintenant. Les aimants sont avalés par les tout-petits, mais aussi par les adolescents qui à l’aide des aimants font semblant d’avoir des « piercings » sur la langue).

Les défenseurs de la vente des aimants affirment que le taux de blessures est d’environ 1 blessure sur 21,5 millions de pièces magnétiques vendues. Par comparaison, les taux de blessures dues à des morsures de chien, au tennis, à la planche à roulettes, ou à l’ingestion de produits ménagers toxiques sont entre 100 et 1.000 fois plus élevés.

Le gouvernement canadien excède-t-il quelque peu ou non selon vous son champ de responsabilité quand il veut interdire la vente au détail des supers petits aimants?
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Catégories : Économie, Internet, sciences et technologies, Santé
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