Le président de la Chambre des communes du Canada, Andrew Scheer
Photo Credit: PC / CP/Adrian Wyld

Droit de parole aux Communes: le président est sous pression

Le président de la Chambre des communes, Andrew Scheer, est désormais sous la loupe des observateurs alors qu’il évalue la notion de liberté de parole dont dispose un député au Parlement du Canada.

M. Scheer, un conservateur, a tout d’abord entendu la plainte officielle déposée le mois dernier par son collègue Mark Warawa, selon laquelle ce dernier s’est vu refuser, par le whip du parti, le privilège de présenter une déclaration en Chambre.

Le président a par la suite écouté l’avis des libéraux, parti d’opposition, qui ont récemment présenté leur propre motion sur les déclarations de député, des allocutions de trois minutes effectuées par les députés lors des quelques minutes précédant le début de la période des questions, chaque jour.

La motion libérale sur ces déclarations a toutefois été reportée à plus tard, cette semaine, après que les conservateurs, au pouvoir à Ottawa, eurent soudainement remis à l’ordre du jour le débat sur un projet de loi antiterroriste.

Davantage de députés libéraux devraient appuyer l’esprit de la revendication de M. Warawa au cours des prochains jours, ne serait-ce que pour retarder le jugement de M. Scheer jusqu’à ce que leur motion soit débattue.

Le président Scheer a jusqu’à maintenant écouté 11 conservateurs demandant des garanties concernant leur liberté d’expression.

Le premier ministre Stephen Harper n’a cependant jamais été critiqué par les simples députés conservateurs. Ceux-ci semblent plutôt en avoir contre l’attitude du whip Gordon O’Connor, qui a dit à M. Scheer que le rôle du président n’était pas de décider qui pouvait s’exprimer, mais seulement d’agir en tant qu’«arbitre».

Catégories : Politique, Société
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