Doté d’un clavier classique et d’un écran tactile de presque 8 cm, le Q5 sera lancé cet été dans les pays émergents et sur certains marchés en Europe. Le Q5 fonctionne sur la plateforme BB10 lancée par la compagnie canadienne BlackBerry à la fin janvier.
Le Q5 est un modèle dérivé en fait du nouveau Q10 à clavier classique et à écran tactile qui lui a été lancé fin avril au Canada et au Royaume-Uni. Le Q5 est un appareil moins dispendieux, qui ciblera d’abord et avant tout les marchés émergents, a indiqué le PDG Thorstein Heins. Le Q5 sera vendu en quatre couleurs. Son prix et le moment exact de sa disponibilité n’ont pas été communiqués.
Dévoilement du Q5 canadien aux États-Unis
Le PDG de BlackBerry, Thorsten Heins, a profité mardi de la conférence annuelle du fabricant de cellulaires, en Floride aux États-Unis, pour dévoiler ce prochain modèle de téléphone.
Cette conférence « BlackBerry Live », regroupe en ce moment des milliers de représentants de l’industrie du téléphone cellulaire. Elle serait une opération de charme pour le fabricant de la province de l’Ontario qui tente de surmonter un long dérapage de ses ventes internationales. Pour le moment la compagnie redresse sa situation, mais elle ne parvient pas à regagner son statut de fabricant de premier plan de téléphones intelligents, malgré le lancement récent de deux nouveaux téléphones, le Q10 et le Z10.
De janvier à mars, la part de marché mondial de BlackBerry est passée à 3 % dans le segment des téléphones multifonctions, comparativement à 6,8 % lors du premier trimestre de 2012. L’entreprise ontarienne a donc vendu 6,2 millions de téléphones, par rapport à près de 10 millions une année plus tôt. Ces données excluent en grande partie les ventes aux États-Unis du Z10 commercialisé depuis le 22 mars dernier. Le total des ventes de tous les nouveaux appareils de BlackBerry aux États-Unis ne sera connu que le mois prochain.
Un peu d’histoire…
En 2010, Research In Motion, la compagnie qui fabrique les BlackBerry devient le quatrième fabricant mondial de téléphones cellulaires avec 10,6 millions d’unités vendues.
En juillet 2011, la compagnie annonce qu’elle « supprimera 2 000 emplois en 2011.
En janvier 2012, suite aux pressions liées à des ventes décevantes , les deux cofondateurs Mike Lazaridis et Jim Balsillie quittent leurs fonctions de directeur général et président du conseil d’administration.
Fin mars 2012, Research In Motion annonce avoir essuyé une perte de 125 millions de dollars américains lors du dernier trimestre 2011. La part de marché des téléphones BlackBerry dans le monde est passée de 14 % à 8 %.
Jim Balsillie, cofondateur et ancien directeur général, démissionne.
Janvier 2013, lors de la conférence de presse de lancement du système d’exploitation BlackBerry 10, Research in Motion annonce son changement de nom, pour devenir BlackBerry.
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