La première ministre de l’Alberta, Alison Redford, s’est adressée aux députés du Nouveau-Brunswick, vendredi, pour promouvoir le projet d’oléoduc pancanadien.
Selon Mme Redford, le plus grand défi du Canada est d’améliorer son accès aux marchés internationaux. Elle affirme que l’absence d’un accès direct aux voies côtières de transport maritime a contribué à une baisse de milliards de dollars des revenus de sa province cette année.
La première ministre souligne que les provinces sont fortes lorsqu’elles travaillent ensemble. Elle affirme qu’un consensus est nécessaire à l’échelle nationale pour le développement de l’industrie de l’énergie.
« Un tel projet procurera des avantages énormes aux Canadiens, et c’est exactement le genre d’initiative qui cadre avec l’élaboration d’une stratégie canadienne de l’énergie. » — Alison Redford, première ministre de l’Alberta
Les députés néo-brunswickois l’ont chaudement applaudie. Ils espèrent que le projet, s’il se réalise, stimulera l’économie de la province. D’autres gouvernements provinciaux appuient aussi le projet, souligne le premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward.
« Les premiers ministres des provinces atlantiques, par exemple, de l’Ouest canadien aussi, comme la Saskatchewan, le Manitoba. Le support aussi en Ontario, et aussi le travail que nous faisons avec le gouvernement du Québec maintenant », précise David Alward.
Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, affirme pour sa part que l’oléoduc entraînerait une hausse des émissions polluantes et créerait peu d’emplois à long terme.
Mme Redford s’est entretenue avec le premier ministre Alward. Elle a aussi participé à un événement organisé par la Chambre de commerce de la ville de Saint-Jean.
En février, David Alward a passé quelques jours en Alberta pour faire avancer ce projet d’oléoduc qui acheminerait du pétrole albertain jusqu’à la raffinerie de la compagnie pétroIière Irving au Nouveau-Brunswick.
David Alward et Alison Redford soutiennent le projet de TransCanada de convertir un gazoduc en oléoduc pour transporter du pétrole brut albertain vers le Québec. Un nouveau tronçon de 1400 kilomètres pourrait ensuite être construit jusqu’à Saint-Jean.
L’appel d’offres lancé par TransCanada aux producteurs de pétrole se termine le 17 juin. Si l’entreprise décide ensuite de réaliser ce projet de 5 milliards de dollars, elle estime que l’oléoduc pourra transporter jusqu’à 850 000 barils de pétrole par jour à compter de 2017.
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