Cela fait un an jour pour jour que deux étudiantes nigérianes ont trouvé refuge dans une église de Régina afin d’éviter d’être déportées dans leur pays d’origine.
Les problèmes de Victoria Ordu et Favour Amadi ont commencé quand des employés gouvernementaux ont appris que les deux jeunes femmes travaillaient depuis un mois dans un magasin à grande surface de la chaîne Walmart en Saskatchewan, sans avoir les documents adéquats.
Les deux Nigérianes, qui étudiaient à l’Université de Régina depuis trois ans, ont dès lors fait l’objet d’un avis d’expulsion pour avoir occupé un emploi à l’extérieur du campus de l’université.
Elles détenaient seulement un visa étudiant et d’après la réglementation canadienne, ce type de document autorise son détenteur à travailler sur le campus où il étudie et lui interdit de le faire à l’extérieur.
« Nous espérons que le ministre va nous pardonner et qu’il nous autorisera à retourner en classe afin de terminer nos études », affirme Victoria Ordu.
Toujours de l’espoir
Les deux jeunes femmes affirment qu’elles ignoraient l’interdiction et qu’elles ont suspendu leur activité dès qu’elles ont appris que leurs activités étaient illégales. Elles se sont ensuite réfugiées dans une église, de peur d’être renvoyées de force au Nigéria.
«La punition qu’on leur a infligée est trop excessive compte tenu de la faible gravité des faits. Résultat, elles ont manqué une année complète de cours, une année de leur parcours académique et une année de leur vie», a déclaré dans un communiqué de presse la présidente de l’Université de Régina, Vianne Timmons.
La communauté universitaire, tout comme le député libéral fédéral de Wascana, Ralph Goodale, s’étaient mobilisés pour appuyer les jeunes femmes il y a un an.
Victoria Ordu et Favour Amadi disent que le gouvernement fédéral leur a demandé des documents supplémentaires il y a deux semaines, mais elles ne connaissent pas l’échéancier du processus ni quand elles en sauront davantage sur le traitement de leur dossier.
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