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Un monument à la mémoire des victimes du vol 182 de Air India a été érigé en 2010 à Vancouver, en Colombie-Britannique.
Photo Credit: PC / DARRYL DYCK

Le 23 juin il y a 28 ans, le vol 182 d’Air India explosait en plein ciel

La pire tragédie aérienne dans l’histoire canadienne

L’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire du Canada

Il y a 28 ans, les Canadiens ont vécu avec émotion l’explosion du vol 182 d’Air India qui constitue le plus grand meurtre collectif de l’histoire du Canada, au point que cette date soit devenue la Journée nationale du souvenir des victimes de terrorisme.

Le 23 juin 1985, le vol 182 d’Air India, en provenance de Toronto s’est d’abord posé à Montréal, avant de s’envoler vers Bombay. Mais peu après 3 h, l’appareil explose au large des côtes de la mer d’Irlande, ne laissant aucune chance aux 329 passagers, dont 278 Canadiens, la plupart d’origine indienne.

Déclarations du premier ministre du Canada

Dans une déclaration rendue publique dimanche Stephen Harper a tenu à souligner l’anniversaire de cette tragédie.

« Aujourd’hui, nous honorons la mémoire des victimes de cette atrocité et ceux qui ont aussi perdu la vie à cause d’actes terroristes, comme les attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis, les récentes explosions au marathon de Boston et l’attaque survenue dans le quartier Woolwich, à Londres », a affirmé M. Harper.

Le premier ministre du Canada a aussi rappelé les initiatives de son gouvernement pour améliorer la sécurité des Canadiens, avec notamment le projet de loi S9, adopté à la mi-juin, qui permet au Canada de « prendre des mesures, conformément à ses engagements dans le cadre d’ententes internationales, pour empêcher le terrorisme nucléaire », a expliqué Stephen Harper.

Shérif Colombie-Britannique
Un shérif vérifie l’identité de personnes venues écouter le procès d’Air India en Cour suprême de la Colombie-Britannique à Vancouver, le 28 avril 2003.Un shérif vérifie l’identité de personnes venues écouter le procès d’Air India en Cour suprême de la C.-B., à Vancouver, le 28 avril 2003. © PC/Chuck Stoody

Pas de deuil ou de compensations

Une rivalité entre sikhs et gouvernement indien est à l’origine de l’attentat du vol 182 de la compagnie Air India.

Seulement trois accusés seront traduits devant les tribunaux après 18 ans d’une enquête aux mille rebondissements et aucun coupable n’a encore été trouvé.

En 2011, Inderjit Singh Reyat a été condamné à neuf ans de prison pour parjure au cours du procès survenu en 2003 de Ripudiman Singh Malik et Ajaib Singh Bagri.

En 2010, ces derniers avaient été acquittés des accusations de complot terroriste qui pesaient contre eux.

La même année une enquête sur les circonstances de l’attentat avait accouché d’une série de recommandations qui selon les affirmations, dimanche, de la députée néo-démocrate Jinny Sims « ont jusqu’à présent été ignorées ».

En 2010, Stephen Harper avait formellement présenté ses excuses pour « les dysfonctionnements institutionnels » qui avaient mené à l’attentat du vol 182 de la compagnie Air India et pour « le dédain administratif » dont ont fait l’objet par la suite les familles des victimes.

M. Harper n’avait cependant pas, à l’époque, abordé la question des compensations financières pour les familles en question.

Regardez nos archives télévisées de l’époque sur l’annonce de la tragédie d’Air India

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