Le Canada sanctionne sévèrement le commerce illégal des animaux
Aujourd’hui on leur donne le nom de braconnier et on leur impose des amendes très sévères parmi les plus élevées au monde. Mais bien avant que le Canada ne devienne un pays, bien avant l’arrivée des militaires anglais, les braconniers passaient pour des héros sans lesquelles le Canada ne serait jamais devenu la nation qu’elle est aujourd’hui et qui en ce premier juillet célèbre son 146ème anniversaire.
Les premiers braconniers se faisaient appeler « coureurs des bois »
Depuis les tout débuts de la Nouvelle-France, il y a 400 ans, ces coureurs des bois parcourraient le territoire, sans permis bien sûr, et ils entraient en contact avec les tribus amérindiennes pour acheter des fourrures et les revendre par la suite. Mais le roi de France s’impatiente devant la perte de revenus dans ses territoires en Nouvelle-France. À partir de 1716, les autorités vont donc se mettre à considérer que les personnes qui font du commerce sans avoir de permis, comme les coureurs des bois, sont des hors-la-loi.
Vers 1745, la traite des fourrures est une entreprise très réglementée. Toute personne qui désire faire la traite des fourrures doit détenir un permis et toutes les peaux vendues à l’extérieur de la Nouvelle-France doivent passer par la Compagnie des Indes occidentales. Pour obtenir le droit de faire du commerce avec les Amérindiens, on doit acheter un permis qui coûte 1 000 livres, le salaire moyen de plus d’une année!
Aujourd’hui, les autorités continuent de réglementer la chasse et le piégeage pour des motifs non plus lucratif, mais en raison de considération essentiellement environnementale.
Le saviez-vous?
- Le coureur des bois faisait la traite illégalement, sans permis et vend sa marchandise au plus offrant, qu’il soit Français ou Anglais.
- Le coureur des bois était le plus souvent sans famille et vit en marge de la société.
- Plusieurs vont s’unir à une Amérindienne et vivre totalement exclus.
- Le phénomène est plus ou moins répandu selon les périodes, de 1604 à 1800, mais jamais totalement absent.
- Pendant sa journée, le coureur des bois, avec l’aide de ses partenaires, pouvait parcourir à bord de son canot jusqu’à 75 km.
- S’il rencontrait une chute d’eau ou un rapide, il devait s’arrêter pour faire un portage. À ce moment, ces hommes devaient transporter tout leur matériel et leur canot sur leurs épaules et marcher à travers la forêt.
- Par beau temps, le coureur des bois couchait à la belle étoile et par mauvais temps, il s’abritait sous un canot.
- En hiver, les raquettes et le toboggan prenaient la place du canot.
- En hiver, le chasseur creusait dans la neige pour faire un abri temporaire.
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