Lac-Mégantic, au Québec. 15 personnes sont mortes et 35 toujours portées disparues depuis de déraillement et l'explosion d'un train, le samedi 6 juillet 2013.
Photo Credit: PC / HO

Tragédie à Lac-Mégantic : la compagnie ferroviaire accepte une part du blâme

Le dirigeant de la compagnie ferroviaire exploitant le train qui a détruit dans la nuit de vendredi à samedi une partie du centre-ville de Lac-Mégantic au Québec accepte une part du blâme pour la tragédie qui a fait 15 morts confirmés et près de 35 disparus.

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Robert Grindrod, président et directeur général
de la Montreal, Maine & Atlantic Railway
s’adressant aux médias dans la ville de Sherbrooke,
au Québec le jeudi 9 juillet 2013.
© PC/Andy Blatchford

Le président de la Montreal Maine and Atlantic (MMA) Robert Grindrod, accepte jusqu’à un certain point la responsabilité de la compagnie dans la tragédie, mais refuse pour l’instant de porter tout le blâme. C’est ce qu’il a déclaré lors d’une entrevue accordée à la Presse canadienne. Robert Grindrod a ajouté que « dans ce genre d’accident, il y a habituellement plus d’un facteur en cause. Et nous n’avons pas été en mesure de faire notre enquête », a-t-il dit.

Et l’enquête sur la catastrophe ferroviaire de samedi fait, dans l’intervalle, l’objet d’une enquête criminelle « sans précédent », a déclaré la Sûreté du Québec (SQ).

Quelque 200 policiers de la SQ, dont une soixantaine d’enquêteurs, travaillent jour et nuit sur la scène de l’accident et certains éléments, que la police n’a pas voulu divulguer, font que les enquêteurs n’écartent pas la possibilité d’un acte criminel ou d’une négligence criminelle. Personne n’a encore été arrêté et la SQ affirme qu’elle est à la recherche d’éléments de preuve potentiels qui pourraient permettre le dépôt d’accusations criminelles.

La colère des résidents de cette petite municipalité de 6 000 habitants pourrait se manifester alors qu’Edward Burkhardt, le président de Rail World et principal actionnaire de MMA est attendu ce mercredi à Lac-Mégantic.

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Edward Burkhardt, président de Rail World. © cbc.ca

Monsieur Burkhardt devra sans doute répondre à des questions difficiles et faire face à la colère et à la détresse des familles des victimes. Mais il tenait, selon M. Grindrod à parler aux gens, exprimer ses sympathies et voir ce qui peut être fait pour les aider.

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