Combien sommes-nous à connaître quelqu’un qui a laissé clics et claques derrière pour tout recommencer, débrancher la machine, se refaire le cerveau? Beaucoup bien sûr. Mais d’être cette personne qui quitte la France, carrière en main, sachant très bien qu’elle n’allait rien faire au Canada pendant un an, ben ça, on est beaucoup moins.

© Emma Peterson
Mais c’est pourtant le choix qu’a fait notre invitée de cette semaine, Emma Peterson. Cette candidate à notre entrevue du week-end, rencontrée, trouvée via le web, comme plusieurs des amis qu’elle s’est faits lors de son séjour à Montréal, nous intriguait.
Elle s’est présentée comme un sujet de choix de par son appartenance culturelle et la trajectoire géographique qu’elle a suivie.
Franco-américaine vivant à Paris, psychologue praticienne intervenant auprès des adolescents en difficulté, Emma Peterson rêvait d’un ailleurs sans trop savoir pourquoi. L’affaire est maintenant réglée.
Malgré des mois d’hibernation en plein été qu’elle se permet de vivre grâce à l’appartement superbement situé qu’elle trouve à son arrivée, Emma reprend du service grâce à une activité de méditation de groupe, pratique qui l’ennuie pourtant au plus haut point.

à Montréal. © Emma Peterson
Le Québec était dans ses rêves d’amis, d’études et de couple : ces plans allaient pourtant tomber à l’eau.
Ne résistant plus à l’envie d’aller de l’avant, elle prend sa décision, « je pars ». Partir pour retrouver une part de son histoire généalogique aussi.
Un rendez-vous avec la jeune Europe qui lui laissera au début l’impression d’être désynchronisée, comme elle le dit, un peu « prématurée ».
La musique sauvera son choix et son séjour d’un an à Montréal. La salsa, qu’elle adore va lui permettre d’entrer en contact avec la culture montréalaise et québécoise et de tisser des liens d’amitié qui lui faisaient défaut.
Aujourd’hui, Emma Peterson s’apprête à faire le chemin inverse, retrouver sa douce France.
Boris Chassagne a demandé à Emma Peterson, lors d’un court séjour dans le Connecticut, aux États-Unis, si ça prenait du courage pour décider de quitter seule, amis, logis et parents pendant un an.

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