John Baird, ministres des Affaires étrangères du Canada et Tzipi Livni, ministre de la Justice d'Israël

John Baird, ministre des Affaires étrangères du Canada et Tzipi Livni, négociatrice en chef d'Israël

Le Canada souligne les efforts des autorités palestiniennes et israéliennes

Le ministre des Affaires étrangères du Canada s’est adressé à de hauts responsables de l’Autorité palestinienne et d’Israël pour leur manifester son soutien dans les efforts visant à ramener les deux parties à la table de négociations.

Le bureau du ministre John Baird a confirmé que le ministre avait logé des coups de fil, dimanche, à son homologue de l’Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, et à la négociatrice en chef d’Israël, la ministre de la Justice Tzipi Livni. M. Baird a félicité les deux parties d’avoir accepté de se rencontrer à Washington au cours des prochains jours et des prochaines semaines.

Vendredi, le secrétaire d’État américain John Kerry a annoncé que les deux clans avaient convenu d’une entente établissant les bases d’une reprise des négociations. Il avait cependant pris la peine d’aviser que certains détails devaient encore être réglés.

Position canadienne

Selon un responsable gouvernemental, M. Baird a avisé Mme Livni, dimanche, qu’Israël devra faire d’importants compromis et que la pression sera dorénavant sur les Israéliens. Selon le même responsable, qui s’est exprimé sous le sceau de la confidentialité, M. Baird a indiqué à M. Maliki qu’il s’agissait d’une opportunité qu’il ne fallait pas laisser filer.

Dimanche, des responsables palestiniens ont laissé sous-entendre que la reprise des pourparlers n’était pas chose assurée. Ils ont rappelé qu’ils n’avaient pas dérogé de leurs principales demandes, notamment celle stipulant que le premier ministre d’Israël, Benyamin Nétanyahou, accepte les frontières d’Israël qui existaient avant 1967 comme point de départ des négociations pour la formation d’un futur État palestinien.

Des sources palestiniennes ont aussi confié qu’une relance des négociations n’était pas garantie, affirmant que les négociateurs des deux nations devraient tenir des rencontres additionnelles portant sur la reprise des pourparlers.

Les alliés de droite de M. Nétanyahou ont rappelé avec insistance qu’Israël ne bougera pas sur la question des frontières pré-1967, et le premier ministre israélien a semblé vouloir faire diminuer les attentes quant à une reprise des discussions.

 

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