Il y a 100 ans cette année, le parc national Elk Island était créé, comme son programme de conservation des bisons.
Près de 600 bisons se promènent actuellement en liberté dans le parc Elk Island situé à une heure de route d’Edmonton dans la province de l’Alberta.
L’animal se comptait par millions dans les plaines de l’Amérique du Nord au 18e siècle, mais la chasse, la maladie et les croisements génétiques ont presque fait disparaître l’espèce.
« C’est grâce au parc si on a encore des bisons aujourd’hui et que leur nombre commence à augmenter », croit le directeur du parc Elk Island, Stephen Flemming.
Il rappelle qu’en 1907, le gouvernement canadien a acheté le dernier grand troupeau sauvage de bisons des plaines.
Le troupeau se trouvait dans l’État américain du Montana et a été transféré au parc Elk Island.
C’est ainsi que le programme de conservation des bisons a été créé.
Depuis, les bisons du parc vont tellement bien qu’ils peuvent être envoyés un peu partout dans le monde.
« Les parcs nationaux et les projets de conservation nous approchent pour demander notre expertise et nos bisons, car on n’a pas de problème avec les maladies et ici, nous n’avons pas la génétique des bœufs », signale la guide-interprète du parc national Elk Island, Caroline Hedin.
Malgré cette réussite, Stephen Flemming estime que la situation du bison des plaines au Canada est toujours précaire.
« Ils n’ont pas le statut d’animal en voie de disparition, mais leur situation est encore inquiétante. C’est pourquoi notre rôle dans la conservation de l’espèce est si important. Il faut poursuivre le travail », dit-il en mentionnant que 25 petits bisons sont nés ce printemps, une preuve que l’animal est bien adapté au parc national Elk Island.
RCI avec Radio-Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.