Forêt boréale
Photo Credit: Radio Canada

Faut-il préserver la moitié de la forêt boréale canadienne de tout développement?

Le 22 juillet dernier nous avons publié un «regard sur l’actualité» intitulé: La moitié de la forêt boréale canadienne doit être exempte de tout développement. Un titre qui faisait référence à un appel lancé par le panel scientifique international de conservation boréale (International Boreal Conservation Science Panel – IBCSP).

En réaction nous avons reçu un courriel signé Denis Goulet. Il se lit comme suit:

« Je viens de faire le parc des Laurentides quatre fois cette semaine. Il y a de grandes superficies de forêts de résineux qui sont en train de mourir. La tordeuse de bourgeon est passée par là, on le voit très bien par la couleur. Il y a aussi de grands châblis, je vous dit que c’est beau ça… Je ne comprends pas, vraiment pas. Pourtant ces chercheurs doivent sûrement avoir une logique, un bon sens à quelque part. Laisser mourir la forêt sans la récolter. Ces vieilles forêts produisent des gaz à effets de serre en pourrissant sur place, tandis que si on récolte, la jeune forêt captera ces gaz. Puis pour les chicots qui restent, pour les souris puis les pic-bois??? Éclairez-moi quelqu’un.»

Pour trouver des éléments de réponse aux questions soulevées par Denis Goulet, Adrien Lachance s’est entretenu avec Suzann Méthot, Directrice pour le Québec de l’Initiative boréale canadienne.

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Suzann Méthot © Initiative boréale canadienne

La forêt boréale canadienne

La forêt boréale est la zone forestière la plus septentrionale et la plus froide de l’hémisphère Nord. Elle forme, du nord au sud, une ceinture continue de 1000 km de largeur qui s’étend en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.

Il s’agit de la plus vaste zone de végétation du Canada, et elle couvre de grandes étendues dans chacune des provinces et territoires. Elle représente une superficie de 5,8 millions de kilomètres carrés.

Au Canada, la forêt boréale et ses boisés sont généralement peuplés de conifères, dont l’épinette noire, l’épinette blanche, le pin gris, le pin de Murray et le sapin baumier, et de mélèzes ou d’essences à petites feuilles caduques, comme le bouleau, le tremble et le peuplier baumier.

Parmi les mammifères importants, on trouve l’orignal, le caribou, l’ours noir, le loup, le castor, le rat musqué, plusieurs espèces de lièvre, l’écureuil roux, la souris sylvestre et le campagnol à tête rouge.

Les principaux oiseaux sont, entre autres, la bernache du Canada, le huard à collier, le grand héron et de nombreux éperviers, hiboux et canards,

(Source: L’Encyclopédie canadienne)

Catégories : Économie, Environnement et vie animale, International, Politique, Société
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